• Biographie :
Ascendance sociale :
Un couple plutôt ordinaire. Deux jeunes personnes qui se sont rencontrés par hasard et qui ont tout de suite eu ce que l’on appelle le coup de foudre. Vous pouvez ne pas croire en ces choses mais ce fut tout de même le cas. Un regard. Un sourire. Un simple « bonjour ». Puis des mots qui s’enchaînent. Des yeux qui pétillent. Le cœur qui bat à cent à l’heure. Un sentiment de pur bonheur. Penser que la Terre a arrêté de tourner. Seuls au monde. L’amour tout simplement. Deux jeunes personnes qui n’avaient pas grand chose au commun mais qui voulaient y croire, croire en eux, croire en leur amour naissant. Et la première grossesse de Joy ne fit que confirmer tout cela et leur donner de la satisfaction d’avoir cru en leur couple depuis le début. Aaron, un beau bébé qui ne fit que leur apporter un peu plus de bonheur.
Le 9 août 1986, c'est la consécration du bonheur du jeune couple Harker, la cerise sur la gâteau. En effet, en ce jour d'été, à la grande clinique de Londres, la jeune Lucy poussa pour la première fois de sa vie ses premiers cris, pour le plus grand bonheur de la petite famille Harker, déjà bien heureuse. Une famille à qui tout semblait sourire. Des moments de tendresse chaque jour, des preuves d’amours, des sourires, et des fous rires. Ah c’est vrai que les deux premiers enfants Harker mirent de l’animation dans leur grand appartement à Londres. Aaron et Lucy s’entendaient de plus à merveille, malgré les petits caprices de chacun, ne voulant pas partager tel ou tel jouet, croyant que celui lui appartenait et que l’autre voulait tout simplement lui voler.
L’enfance de Lucy se passa dans le plus grand calme, mais surtout dans l’amour. Très proche de ses parents, qui donnaient le meilleur d’eux même dans ce nouveau métier, celui de parents, mais aussi très proche de son frère, Lucy ne manqua absolument de rien. Une enfance digne des plus beaux contes de fées. Ah l’enfance, un des moments les plus magiques d’une vie. Rappelez vous ces fameuses après midi pendant lesquelles vous avez longuement joué aux barbies, aux playmobiles ou autre chose dans le genre. Rappelez vous les histoires que vous avez imaginé pour vos chers personnages. Rappelez vous les nombreuses fois où justement votre personnage avait un ennemi à abattre, un ennemi à faire souffrir, un ennemi avec lequel vous prendrez un malin plaisir à jouer et à anéantir. Parce que oui depuis tout petit, on vous a longtemps répété et répété que dans la vie, il y avait les gentils et les méchants, et que ces derniers, il fallait les avoir avant qu’eux vous attrapent et vous fassent souffrir. Bien sûr, on n’a jamais oublié de vous préciser que vous, vous faites partis des gentils, mais que la petite fille ou le petit garçon là haut qui joue tranquillement à descendre du toboggan il était vilain et qu’il ne fallait pas aller lui parler. Et ouais, belle façon de dire qu’il ne fallait pas parler aux inconnus, ou alors avec la fille ou le fils des voisins que vous parents détester plus que tout. Bref, tout ça pour dire que Lucy n’avait aucunement échappé à la règle. Pour elle, sa famille était gentille. Et lorsqu’elle entra dans l’adolescence, elle ne se méfia aucunement de son père, qui devenait de plus en plus violent, et qui s’éloignait de plus en plus d’eux. Joy, elle, savait mais avait longtemps répété et répété à Lucy, mais aussi à son frère, que leur père travaillait dur et que c’était pour cette raison qu’il se montrait ainsi et qu’il était absent. Un gros manque voilà ce qu’éprouva sur le coup Lucy, qui avait toujours été proche de son père, mais voilà, croyant sa mère, elle n’en demanda pas plus.
Pourrie gâtée par un père quasi-absent, Lucy aurait préféré son amour que la tonne de cadeaux qu'elle recevait tous les mois de sa part. Ah ça oui, elle ne manquait de rien, juste de l'amour de son père. Mais elle n'avait pas le droit de se plaindre, sa vie était bien meilleure que celles de 10 personnes réunies, travaillant dur pour arriver à finir le mois le mieux possible.
Anecdote(s) de l'enfance/adolescence :
C’était une belle après midi d’été, quelques temps avant que Lucy fête ses 8 ans. Il faisait chaud, même trop chaud et pourtant sa mère avait voulu sortir faire un tour au parc, afin que la petite Harker puisse prendre l’air et s’amuser un peu à l’air de jeux. Elles s’étaient assises toutes les deux sur un banc à proximité du marchand de glace.
Maman, j’ai troooop chaud, je peux avoir une glace, oh s’il te plaît ma petite maman chérie. Avait-elle dit en lui faisant une petite moue histoire de la faire craquer, malheureusement cela n’avait absolument pas marché…
Tu en auras une en rentrant à la maison, je suis occupée tu ne vois pas…
En effet, sa mère lisait attentivement un magazine. Lucy s’était mise à bouder puis s’était résignée à attendre sagement leur retour à la maison. C’est alors qu’était passé par là leur voisine, qui avait entendu toute la conversation et contente de faire plaisir n’avait pas hésité à aller en acheter une à la petite Harker, et lui avait donné discrètement lorsque Lucy s’était éloignée de sa mère pour faire de la balançoire. Mais Lucy était imprévisible, plus qu’imprévisible…
Ma maman elle a dit qu’il ne fallait pas parler aux inconnus. Et en plus, vous, vous êtes moche et vieille et ma maman ne vous aime pas car vous faites toujours plein de bruit.
Lucy qui avait alors la glace dans sa main lui rendit, mais en la renversant sur la veste neuve de sa voisine. Depuis ce fameux jour, cette dame qui était leur ancienne voisine ne voulut plus adresser la parole à la famille Harker. Et on peut le comprendre.
Anecdote(s) à l'ISP :
Cinq années :