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"Bonjour Mademoiselle Heaven,

Je suis Alphée Autumn, la Fondatrice de la prestigieuse Académie de Windsor.
Vous avez très certainement déjà du en entendre parler, non ?
Quoi qu'il en soit, je suis heureuse de vous annoncer que vous avez été selectionné parmis tous les étudiants d'Angleterre, pour venir y étudier ! N'est ce pas merveilleux ?
Je sais que vous avez toujours voulu faire parti de l'élite, et, je vous offre enfin la chance de montrer à tout le monde ce dont vous êtes capable !
N'hesitez plus et rejoignez-nous, votre chambre est déjà prête !
Enfin, vous pouvez toujours décliner notre proposition, ce qui serait vraiment vous refuser un destin incroyable.
Je vous attend pour un petit entretien, et à vous la vie universitaire !

Cordialement,
Alphée Autum."

Vous aussi, vous avez reçu cette lettre ... plutôt intriguante.
Et, justement, étant plutôt curieux, à la recherche d'une université, ambitieux ou tout simplement naïf, vous vous êtes gaiement rendu à cet entretien. Une fois ces petites formalités terminées, vous vous êtes introduit à la vie de cette mysterieuse Académie qu'est celle de Windsor. Biensur, on ne vous a jamais réèllement expliqué pourquoi l'on vous a choisi vous, et pas un autre. A votre arrivée, les anciens vous ont racontés la triste histoire d'Alphée, la fondatrice. Cependant, vous êtes toujours là. Maintenant, à vous de voir ... Voulez vous risquer l'exclusion, en vous intéréssant un peu de trop près aux affaires de l'Académie ? Ou préférez vous rester un élève sérieux et discipliné, qui ne pose pas trop de questions ? Après tout, pourquoi vouloir chambouler son petit quotidien si parfait ?

Car ici, tout est merveilleux ! Enfin, si l'on en a croit la fondatrice. Mais, peut-on vraiment lui faire confiance ?

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Lux et Veritas, bienvenue à Yale, New Haven, Connecticut. Deuxième université la plus prestigieuse des Etats-Unis – après Harvard – Yale est notamment réputée pour sa brillante école de droits, où tout fils de bonne famille qui se respecte souhaite étudier. C’est le cas d’O, fille d’une illustre famille New-Yorkaise, et de bon nombre de ses amis, dont le très sexy N, et la splendide S. Conformément à notre rêve de vie parfaite, où études rimeraient avec fêtes et baise à gogo, nous, jeunesse dorée du très chic Upper East Side, avons donc atterri en plein Connecticut, quitte à se retrouver loin de tout.
Après un été plus que chaotique pour certains d’entre nous, l’heure est venue à la rentrée scolaire, et chacun se doit de commencer l’année sur les chapeaux de roue. Yale à beau être sujet à de nombreux fantasmes de vie insouciante, où le champagne coulerait à flot dans les appartements étudiants, elle n’en est pas moins une université sélective, qui requiert un minimum de travail. Aussi certains choisissent-ils de rester prostrés dans leurs ridicules chambres universitaire à travailler… Mais imaginez-vous vraiment les chers enfants pourris gâtés et dépravés que nous sommes passer une première année barbante ? Loin de nous l’idée de sacrifier la mythique année de freshmen au profit du travail, après tout, nous sommes beaux, jeunes, et nous ne sommes pas contraints à vivre dans dix mètres carrés. Papa-Maman a bien évidemment pris le soin de louer de véritables appartements pour ses petits chéris, histoire de nous permettre d’organiser des fêtes géantes… Euh, je veux dire, d’avoir des conditions de travail favorables.
D’autre part, New Haven ne semble pas si terrible que ça. Ok, ce n’est pas New-York, et il nous sera impossible de dégoter des bouteilles de Dom Pérignon à quatre heures du matin, ni de flâner chez Barneys jusqu’à vingt trois heures. New Haven est une ville sérieuse, où les gens mènent une vie bien rangée, en totale contradiction avec celle que mènent les jeunes dépravés que nous connaissons tous… Mais ce n’est pas non plus le fin fond du Wyoming, entendons nous. Il est encore possible de faire quelques emplettes, de déjeuner dans des restaurants corrects, et de faire la fête dans des clubs dignes de ce nom. Encore heureux. Et puis nous ne sommes pas sans rentrer à New York pour les fêtes, ou n’importe quel événement susceptible de nous servir de prétexte pour retrouver la Grosse Pomme, qui, avouons-le, nous manque atrocement.
Mais nous ne sommes pas les seuls étudiants à Yale, bien que nous nous plaisions à croire que nous sommes le centre du monde. D’autres élèves, venus de tous les coins des Etats-Unis et même d’ailleurs, ont eux aussi choisis Yale pour faire leurs études, et aucun n’est dépourvu d’ambitions. La compétition sera rude, et pas seulement en ce qui concerne les études. Nous ne sommes manifestement pas les seuls à être riches, beaux et bien élevés, et pour cause, les spécimens en notre genre affluent dans la deuxième université la plus prestigieuse – et accessoirement la plus fortunée - de l’Ivy League. Remarquez, vu sous autre un angle, ça fait potentiellement plus de BSBG (Bon Shit Bon Genre, exemple parfait : N) à séduire. Intéressant, donc. Mais n’oublions pas que nous nous devons de faire valoir notre petite communauté, celle de la jeunesse dorée New Yorkaise, de l’Upper East Side, pour être précise, et qu’il faudra donc briller plus que les autres.

Je vous laisse, mon prochain cours est dans une heure,

Xoxo

Gossip Girl