Crazy in Amsterdam
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 We should be lovers... just for one night [R.]

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Aaron Langley
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MessageSujet: We should be lovers... just for one night [R.]   We should be lovers... just for one night [R.] Icon_minitimeMer 12 Déc - 17:09

Le grand jour était enfin arrivé et Aaron pouvait se satisfaire d’avoir brillamment passé l’examen d’entrée. Il était passé devant ces flashs avec brio, sans erreur aucune. Il pouvait d’ailleurs s’en féliciter lui-même, mais il ne le ferait certainement pas. Ayant trop de préoccupations en tête. Désormais à l’intérieur, il devait se mêler à la foule impressionnante et tenter de s’amuser. Essayer car ce n’était pas une mince affaire. La pénible idée de ne pas se sentir à sa place ne voulait pas le lâcher d’une semelle. Impressionné et ébahi par les ornements de la salle des fêtes, le jeune homme s’engouffra d’avantage dans l’imposante pièce décorée pour l’occasion. La musique jouée par l’orchestre était d’un calme presque endormant selon lui. Du classique… Rien de mieux pour rapprocher les jeunes gens. De nombreux couples étaient déjà présents sur la piste de danse, serrés les uns contre les autres dans une danse lente tel que le slow.

Ne sachant véritablement s’il allait finir la soirée ici, il se décida, cependant, à aller faire un tour du côté des buffets où trônaient un assortiment incalculable d’amuses bouches. Se mordillant fébrilement la lèvre inférieure tout en fixant la nourriture avec incertitude, il fit enfin un choix et prit un petit four qui semblait délicieux. Dans sa situation, ce n’était pas tous les jours qu’on lui servait du caviar sur un plateau d’argent. Cela n’avait rien à voir avec un restaurant de pacotille dont le maître mot serait « open bar » … Devant ses yeux exorbités étaient disposés des plats coûteux mis à la disposition des étudiants. Décidément, il ne parviendrait jamais à se faire à cette vie de luxe.

Savourant chaque bouchées de ces petites bonnes choses, Aaron se saisit par la suite d’une flûte de champagne avant de s’éloigner du buffet. En premier lieu, son regard s’attarda sur la piste de danse, afin d’observer la prestance de certains dans leurs mouvements gracieux. Sans doute avaient-ils eu des cours particuliers… Dans le fond, tout était achetable dans leur vie mondaine. Même les sentiments. Esquissant alors un petit sourire à la vue d’un couple sujet à une dispute muette où seuls des regards assassins étaient lancés, le jeune Anglais se fraya un chemin parmi les personnes immobiles avant de finalement trouver le coin idéal. Calme et plus ou moins isolés de tous. Ses iris chocolatés se posèrent de nouveau sur les deux personnes qu’il avait vu se chamailler quelques secondes auparavant. De toute évidence, le garçon avait eu la maladresse d’écraser les pieds de sa cavalière. La jeune femme, hystérique, semblait lui en vouloir d’avantage pour ses chaussures et que pour ses pieds. Le prix de celles-ci devait être exorbitant. Ici, tout tournait autour du même sujet : l’argent.

Portant à ses lèvres le verre de cristal, il but une légère gorgée de ce liquide translucide dans lequel tournoyaient de minuscules bulles. Par la suite, il s’adossa à un mur et posa son regard sur le contenu de son verre qu’il faisait tourner habilement dans un geste circulaire et répétitif. La fête battait déjà son plein. La timidité insurmontable d’Aaron l’empêchait d’aller ouvertement vers les autres pour discuter, craignant sans cesse de se faire recaler à la moindre parole.
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Delia Trencavel

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MessageSujet: Re: We should be lovers... just for one night [R.]   We should be lovers... just for one night [R.] Icon_minitimeJeu 13 Déc - 16:20

Dès que la porte de la salle des fêtes se fut refermée sur elle, Delia baissa la main et jeta un regard appréciateur sur la décoration sensationnelle de la salle. Une fois encore, rien d’autre n’avait compté que le luxe dans lequel on voulait baigner les élèves de l’ISP ; même les plus riches d’entre eux ne pouvaient nier la richesse des lieux.
D’un pas assuré qu’affinaient ses hauts talons, Delia se fraya un chemin entre l’essaim toujours regroupé devant la porte. Plusieurs couples s’étaient déjà enlacés sur la piste de danse sur une musique lente qui caractérisait généralement les débuts du bal. Les gens étaient dispersés, mobiles, se complimentant les uns les autres sur les trouvailles qui, à leur yeux, faisaient d’eux les rois incontestés de la mode. On parlait chaussures, histoires de cœur, et l’espace d’une soirée tous semblaient oublier la seule vraie chose qui les regroupait : la politique. Tous avaient mis de côté les cours, les notes, pour pratiquer leur sourire devant la glace et s’échanger quelques unes des plus belles formules d’usage.
Le bal de Noël de l’ISP était à la fois une fantastique occasion de s’éclater et la réalisation quasi parfaite d’une fête ridiculement mondaine. Tous les élèves y étaient dans leur élément.

C’était faux. Rapidement, Delia parcourut la salle des yeux à la recherche de l’élément scolaire qui brisait le cercle de riches familles. Il lui fut impossible de l’apercevoir, ce qui ne l’étonna guère ; contrairement à elle, il évitait les bains de foule urbains où sa timidité prenait le dessus.

Avec une grâce typiquement Trencavel, la jolie blonde virevolta entre les élèves, adressant un sourire à tous ceux dont elle croisait le regard. Sa main attrapa une flûte de champagne qu’elle porta aussitôt à sa bouche et le pétillement du liquide sur sa langue lui arracha un « Hum » appréciateur. Une main posée sur son avant-bras attira son attention et, dans un éclat de rire, elle complimenta à son tour un jeune homme sur la classe de sa tenue. Située à proximité du buffet, elle eu vaguement connaissance d’une présence dans un coin de la salle, une présence que son interlocuteur l’empêchait de rejoindre par ses compliments répétitifs.
Avec diplomatie, Delia se retira de la conversation dans laquelle s’était mêlée une autre élève et posa sa flûte de champagne –déjà vide- sur une table avant d’en empoigner une autre.

La soirée est jeune…, songea-t-elle en s’approchant avec légèreté de l’endroit où s’était camouflé Aaron. Les yeux fixés sur le champagne dans son verre, il ne semblait pas sur le point de se joindre à la mêlée ; au contraire, il respectait son code habituel qui conseillait de se faire remarquer le moins possible par les richissimes élèves de l’ISP.


« Quelle classe, Monsieur Langley ! », s’exclama-t-elle quand elle fut à proximité de lui. Ses mains habiles replacèrent machinalement la cravate du jeune homme alors qu’elle posait ses yeux saphir dans les siens. Provenant d’un milieu social différent de ceux des autres étudiants, Aaron semblait fréquemment mal à l’aise dans les occasions que donnait l’école d’exhiber sans pudeur sa fortune. Bien que faisant partie de cette classe riche dont il s’excluait, Delia faisait toujours l’effort de se montrer à lui sous sa plus charmante simplicité. Chose moins aisée dans une robe qui valait une fortune.

« Tu attends que les valses soient choses du passé pour te jeter sur la piste de danse ? », lui demanda-t-elle en couvrant ses lèvres d’un sourire mutin qui trahissait l’ironie de sa question.
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Aaron Langley
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MessageSujet: Re: We should be lovers... just for one night [R.]   We should be lovers... just for one night [R.] Icon_minitimeLun 17 Déc - 1:09

Cette soirée somptueuse semblait magnifiquement s’annoncer pour certains. Mais qu’en était-il pour Aaron ? Certes les fêtes de Noël étaient faites pour les enfants, mais toutes les classes sociales étaient confondues en ce jour particulier… Le père Noël sera-t-il généreux avec lui cette année ? Les petits elfes lui concocteront-ils de merveilleux présages et présents ? Il n’en savait strictement rien. Pour l’heure, il se trouvait dans son coin de la salle, à boire en solitaire, en l’honneur de… lui-même ? Probablement. Il y avait tellement de monde qu’il aurait eu du mal à différencier les élèves, lesquels étaient ses amis ? La fausse d’incalculables danseurs s’agrandissait à vue d’œil, le cachant chaque fois un peu plus du regard des autres et il ne s’en plaignait guère.

Alors que son verre semblait être devenu des plus attractif, une voix particulièrement mélodieuse et féminine s’adressa à lui avec un naturel déconcertant. Avant même de relever la tête, il comprit aussitôt qu’il s’agissait de la belle Delia, dont la personne toute entière l’intriguait, autant par ses gestes et que par ses paroles. A ses yeux, elle avait la forme du fruit défendu, d’un objet bien trop précieux pour qu’on ne lui laisse ne serait-ce que l’occasion d’effleurer. Pétillante, souriante et amusante, le jeune homme appréciait grandement leur amitié. Leur première soirée lors d’un concert de Rock lui revenait sans cesse en mémoire, comment pourrait-il l’oublier après tout ? S’il n’avait pas eu l’ingénieuse idée d’acheter la place qu’elle avait mis en vente sur le panneau d’affichage des petits annonces de l’ISP, ils ne seraient sans doute pas là, à cet instant, à entreprendre une conversation.


« Je n’ai pas lésiné sur les moyens… » Dit-il faussement avant de relever doucement le regard vers elle.

Observant curieusement le jeu de mains de Delia, Aaron esquissa un sourire amusé. Etait-elle une touche à tout ? Il fallait sans cesse qu’elle arrange tout ce qui n’allait pas et qu’elle remette en place ce qui devait l’être. Un nœud de cravate était simple à faire… S’y était-il pris comme un pied pour qu’elle la lui replace de la sorte ? Au fil du temps, ses gestes en étaient venus à l’amuser plus qu’autre chose. Il avait pris l’habitude de la voir s’afférer à remettre convenablement son uniforme lorsqu’un pli la chiffonnait. Mais sa nature de petite rebelle la poussait à toujours desserrer sa cravate lorsqu’elle le voyait. Curieuse manie me direz-vous mais Aaron se laissait faire sans broncher.

« J’attendais simplement que ma Cavalière revienne à mes côtés. » Dit-il afin de rebondir avec finesse sur ses paroles avant de poursuivre : « Et c’est chose faite. »

Il déposa sa flûte de champagne sur une petite table prévue à cet effet, enfin… Sans doute devait-elle servir à « faire joli » mais le jeune homme lui donnait l’occasion d’avoir un autre but. C’est avec une certaine prestance qu’il adressa à Delia une élégante révérence avant de lui tendre sa main, toujours courbé vers l’avant.

« M’accorderiez-vous cette danse ? »
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Delia Trencavel

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MessageSujet: Re: We should be lovers... just for one night [R.]   We should be lovers... just for one night [R.] Icon_minitimeSam 29 Déc - 2:27

Pendant le moment que dura leur échange, la salle derrière Delia se fondit en une masse informe et silencieuse. Depuis le début de l’amitié qui les unissait, elle avait mainte et mainte fois eu le loisir d’apprécier la sérénité qu’il lui apportait ; avec lui, elle parvenait à trouver un certain calme qui lui était habituellement inconnu et à se doter d’une concentration qui lui permettait d’être avec lui, qu’avec lui, et non pas avec les autres danseurs et la prochaine collection Valentino.

« Dans ce cas, je compte sur toi pour ne dire à personne que j’ai eu ma robe en solde… », répliqua-t-elle à son commentaire vestimentaire sur un faux ton de confidence. Elle baissa de nouveau les yeux vers le nœud de cravate d’Aaron –qu’elle consentît enfin laisser tranquille- et le resserra un dernière fois avant d’en retirer ses mains. Sa main droite porta sa deuxième flûte de champagne à ses lèvres alors qu’elle adressait à Aaron un sourire mutin qui contrastait agréablement avec l’air angélique qu’elle avait arboré pour la soirée.

Lorsque Nicholas l’avait abandonnée pour le festival, autrefois –Nicholas était un dieu français du football et du baiser-, Delia s’était résignée à afficher publiquement la place libre qu’elle possédait. Les billets avaient été difficilement accessibles et elle était consciente, bien qu’un peu craintive, qu’il aurait été plus que ridicule de gaspiller une opportunité d’une telle valeur. L’idée de s’y rendre avec un inconnu n’avait en soit rien de déplaisant, au contraire, mais elle avait craint l’intrusion d’un boulet qui aurait irrémédiablement gâcher sa soirée.
Le plus offrant s’était révélé être Aaron Langley, aux côtés duquel elle s’était rendu au festival. Jamais, depuis, elle n’avait eu l’occasion de regretter de lui avoir vendu le billet.
Sous bien des aspects, Aaron équilibrait les côtés extrêmes de sa personnalité ; il rajoutait une touche d’humilité à sa façade démonstrative, calmait son impulsivité et lui apportait une sorte de conscience qu’elle croyait avoir perdu. Sur le plan amical, il la comblait comme on ne l’avait jamais fait, exception faite de Mlle Zylstra.

La réponse qu’il lui offrit à une remarque qu’elle avait lancée en guise de plaisanterie arracha à l’héritière des Trencavel un haussement de sourcils surpris et un sourire qui fut camouflé par la flûte de champagne qui obstruait une partie de son visage.
Lentement, elle éloigna le liquide pétillant de son visage et un sourire fin mais éblouissant fit son apparition sur ses lèvres. Elle savait Aaron moins réservé qu’il n’en donnait parfois l’air, mais ses actes parvenaient toujours à arracher à Delia plus de sourire qu’elle n’en distribuait en cumulatif aux autres étudiants.

Dans un mouvement empreint d’une grâce qui lui était typique, elle posa sa flûte sur la table où l’avait précédé le champagne d’Aaron. Sa main glissa alors dans celle du jeune homme et elle referma ses doigts fins sur ceux d’Aaron, imprégnant sa propre main que le champagne frais avait refroidie de la chaleur de l’étudiant.


« Ce serait un plaisir… » Elle avait acceptée d’une voix douce et dans des mots de sa langue natale, le français. Elle savait Aaron étudiant dans cette matière et, puisqu’il était généralement des plus studieux, était convaincu qu’il s’en tirait bien. Elle n’hésitait donc jamais à glisser quelques expressions de cette sublime langue dans leurs dialogues.

Elle reprit enfin connaissance de la salle somptueusement décorée derrière elle et s’y laissa traîner en arborant son plus scintillant sourire.
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Aaron Langley
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MessageSujet: Re: We should be lovers... just for one night [R.]   We should be lovers... just for one night [R.] Icon_minitimeSam 29 Déc - 3:59

Delia était différente des autres filles de l’ISP. Elle avait un ‘je ne sais quoi’ qui l’avantageait sur toutes les autres, un bonus qui n’avait pas de nom ni même de sens d’ailleurs. Elle paraissait à la fois simple mais aussi extrêmement superficielle. Cependant, il ne se faisait pas de fausses idées quant à la véritable personne qu’elle était. Avant d’avoir l’occasion de partager un bon moment avec elle sous le signe d’un rock mouvementé, il avait pu entrapercevoir l’image que son physique reflétait. Une jeune femme – certes épanouie – mais franchement fausse. Un peu comme cette fameuse Chloë dont la simple présence suffisait à lui donner la nausée. Le blond éclatant de ses cheveux lui donnait un petit air candide dont elle savait apparemment magnifiquement jouer mais la malice qu’il pouvait lire dans son regard avait eu raison de lui et de tous ses préjugés à son sujet.

« Tu sais que tu peux compter sur moi. » Lui répondit-il avec douceur, usant à son tour un ton de confidence. Mais contrairement à ce lui de Delia, le sien était étrangement sincère.

Oui, elle pouvait compter sur lui, quoi qu’il advienne. L’amitié était une chose extrêmement rare et il ne se lassait pas de se le répéter continuellement comme pour ne jamais en perdre le sens. La jeune Française était son amie avant tout et tout ce bon temps passé ensemble avait au moins servi à une chose… Les rapprocher. Aaron n’était pas le genre de personnes qui s’amusaient à endosser des rôles qui n’étaient pas les leurs. Il préférait jouer cartes sur table et montrer qui il était véritablement. Par ailleurs, elle avait du vite comprendre qu’il était quelque peu timide à ses heures perdues. Mais avec elle, sa timidité s’était estompée pour laisser place à une assurance certaine car il avait pleinement confiance en elle.

Face au sourire dont il eut droit, le jeune Anglais ne pût que répondre lui aussi de la même manière, un fin sourire venant alors étirer ses lèvres réservées. Puis, lorsque la main de son impromptue cavalière vint se poser sur la sienne, il emprisonna celle-ci avec une délicatesse rare et qui lui était propre, faisant ainsi de ses doigts sa propriété privée du moment. La réponse qu’elle lui donna lui arracha un mince sourire qui s’élargit de plus en plus jusqu’à se métamorphoser en un rire discret. Il n’aurait su dire si son amusement était du au champagne qu’il avait ingurgité un peu plus tôt ou s’il s’agissait de la fluette – néanmoins douce – et mélodieuse voix de Delia. Dans tous les cas, il semblait comblé et ravi par la tournure des événements. Sa soirée s’annonçait bien meilleure qu’il ne l’aurait imaginé jusque là et il devait tout ceci à ce petit ange blond souriant qui lui faisait face.

Ce fût main dans la main qu’ils se dirigèrent vers la piste de danse où tout un amas de couples les attendaient. Tant mieux. Ainsi il n’auront pas à affronter les regards curieux des uns et des autres, tous étaient bien trop occupés à fixer leurs pieds ou à compter le nombre de pas qu’ils effectuaient pour ne pas s’emmêler les pinceaux. La musique actuelle, pour changer, était un slow. Sans doute le quatrième de la soirée. Pensaient-ils seulement aux pauvres étudiants qui n’étaient pas accompagnés ? Tandis qu’ils venaient tout juste de se trouver une place de choix, la musique s’interrompit d’elle-même pour laisser débuter un morceau plus mouvementé, exotique et endiablé… Il s’agissait en réalité d’une salsa. Croisant alors avec inquiétude le regard de braise de Delia, Aaron pinça les lèvres en un mimétisme comique, l’air de dire ‘C’est bien nôtre veine’ mais ne voulant pas renoncer à lui accorder cette danse qu’il avait, par ailleurs, souhaité le premier, il se jeta à l’eau. Au diable le ridicule de toute manière.


« Prête ? » Lui demanda t’il avec un enthousiasme étonnant.

Sans réellement attendre de réponse, il la fit tourner sur elle-même avec entrain avant de l’attirer brusquement à lui. Qu’elle excuse par avance ses gestes qu’elle pourrait juger de déplacés mais la danse demandait un certain rythme et une cadence particulièrement effrénée. Aaron n’était pas un piètre danseur, il se débrouillait même plutôt bien dans l’ensemble… Sa mère, d’origine Espagnole, adorait la danse et excellait dans ce domaine, il avait donc eu droit – de gré ou non – à des séances particulières. La salsa et le tango n’étaient pas épargnés. Rapprochant dangereusement Delia de lui, il plaça l’une de ses mains dans son dos et laissa celle-ci descendre avec finesse pour venir se poser au creux de ses reins d’un geste velouté. Sa seconde main – pour le moment libre – parcourut timidement la cuisse de la jeune femme jusqu’à atteindre son genoux, sous lequel elle s’immisça afin de lui relever la jambe et de la plaquer contre son bassin. Un sourire gêné était à présent venu titiller ses lèvres tandis que ses yeux cherchaient désespérément du réconfort dans les siens. Débutant alors une danse pour le moins sensuelle, Aaron se laissa guider par le rythme lent du début de la mélodie. Sa main, fermement cramponnée à sa cuisse, ne bougeait pas d’un centimètre tandis qu’il renversait lentement la jeune femme vers l’arrière, la surplombant de tout son corps. La faute revenait pleinement à cette fichue danse… Du moins s’en convainquait-il lui-même en sentant naître en lui cette réelle envie d’être ainsi serré contre elle. Son visage demeurant à quelques centimètres du sien obligeait ses iris chocolatés à se perdre dans les profondeurs de son regard devenu indéniablement attractif. Depuis que cette ambiance latine avait empli les poumons des étudiants, certains s’en étaient allés vers les buffets et bancs, préférant faire une pause plutôt que de devoir se risquer à une telle danse.


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Delia Trencavel

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MessageSujet: Re: We should be lovers... just for one night [R.]   We should be lovers... just for one night [R.] Icon_minitimeDim 30 Déc - 6:20

Sa main emprisonnée dans celle d’Aaron, Delia se laissa guider entre les couples enlacés. Ce dernier lui faisant dos, elle permit à un sourire absent et attendri de se frayer une place sur ses lèvres rosées. La lueur de sincérité qui avait traversée le regard d’Aaron alors qu’il lui adressait ses derniers mots l’avait touchée plus qu’elle ne le permettait généralement et elle se gardait bien de le montrer. Malgré les tentatives effrénées de son père –qui consistaient à lui faire vivre une existence utopique dans laquelle les ennemis n’existaient pas-, Delia n’avait jamais été dupe. Son entrée à l’ISP et dans la société mondaine n’avait qu’établie un fait qu’elle clamait déjà depuis longtemps ; les vrais amis étaient rares. La confiance l’était encore plus.

Aaron pivota vers elle au moment même où l’harmonie classique et lente prenait fin, remplacée par un chœur d’instruments exotiques qui lui glaça le sang.
La fille unique des Trencavel jonglait parfaitement entre les multiples capacités dont elle était dotée. Elle possédait une vive intelligence, pouvait se vanter d’être une cavalière de mérite, pouvait pousser la note d’une manière très peu déplaisante et jouait merveilleusement bien de n’importe quel piano qui frôlait ses doigts fins. La danse était par contre la corde manquante à l’arc de ses habiletés. Jusque là, cette absence de technique ne lui avait jamais causée de problèmes. Elle ne faisait preuve de ces ‘talents’ que lors des musiques faciles, des rythmes évidents, et on lui avait alors associée l’image d’une danseuse de mérite qui préférait le déhanchement des boîtes de nuit au stoïcisme des valses hongroises. Point à la ligne.

Quelle ne fut pas alors sa surprise –bonne surprise aurait été un tant soit peu exagérée- lorsque le regard anxieux d’Aaron croisa le sien sans qu’il ne manifeste l’envie explicite de quitter le plancher de danse. Il semblait s’être résigné à lui accorder la danse qu’elle avait acceptée, et ce sans considérer la musique latine qui avait effrayée bon nombre des danseurs émérites de l’école. À peine avait-il ouvert la bouche qu’elle sentit ses jambes se ramollir sous elle. Un désastre. Delia Trencavel allait provoquer un désastre.


« Euh… » fut tout ce qu’elle parvint à articuler avant que la salle ne pivote autour d’elle et qu’elle se retrouve de nouveau le regard planté dans celui d’Aaron. Alors qu’elle appréhendait avoir à effectuer le moindre mouvement, lui semblait en accord avec les tonalités énergiques de la musique. Ses craintes devinrent néanmoins la dernière de ses priorités quand son corps fut rapproché de celui d’Aaron et que la main de ce dernier entreprit une descente de sa colonne vertébrale. Machinalement, le dos de l’étudiante se cambra imperceptiblement alors qu’il assurait à sa main une place de choix au creux de ses reins. Les mains de Delia –qu’elle avait instinctivement posées sur les épaules de son cavalier- resserrèrent leur étreinte alors que la main d’Aaron parcourait sa cuisse que couvrait le vaporeux tissu de sa robe et s’immisçait sous son genou. Croisant un regard noisette où perlait une leur de timidité, Delia effaça définitivement toute trace d’appréhension qui pouvait encore voiler ses yeux et adressa à son partenaire, bien plus en contrôle qu’elle, un sourire en coin qu’on aurait presque pu interpréter comme une lueur de défi.

Ils partagèrent la même lenteur calculée alors qu’il la renversait vers l’arrière et qu’elle déplaçait ses mains sur lui. La droite se logea sur la peau chaude de sa nuque et la gauche de fraya un chemin jusqu’au haut de son torse où elle s’étendit en coinçant entre ses doigts serrés un morceau du veston d’Aaron. Une mesure de précaution qui visait à la protéger d’une chute à laquelle elle ne croyait pas ; elle éprouvait à cet instant une confiance plus qu’aveugle envers M. Langley.
Son visage se retrouva suspendu au-dessus d’elle en même temps que la salle perdait de nouveau toute importance aux yeux de Delia. La proximité de leur visage et la prestance de son corps au-dessus du sien la troublait davantage qu’elle ne s’y aurait attendu et même si pendant les premiers instants elle mit le rougissement de ses pommettes sur le compte du champagne, elle du finalement admettre que la présence de son ami l’attirait plus en ce moment qu’elle ne l’avait jamais fait. Que celle de n’importe quel étudiant de cette école ne l’avait jamais fait.

Presque inconsciemment, elle enfouie sa main dans la chevelure foncée d’Aaron, réduisant ainsi à néant les quelques poussières qui séparaient encore leur visage perdu l’un dans l’autre. Ses lèvres frôlèrent les siennes à plusieurs reprises, hésitantes, et elle s’éloigna légèrement durant le court instant que prirent ses doutes à être piétinés. Cette fois nettement plus entreprenante, Delia se hissa de nouveau jusqu’aux lèvres d’Aaron qu’elle scella aux siennes dans un baiser qui attira sur eux la brûlures de plusieurs regards. Sa main droite s’enfonça plus profondément dans les mèches brunes du jeune homme alors que la gauche se refermait avec ardeur sur le tissu qui recouvrait son pectoral, affermissant le contact de son corps contre le sien.
Le contact prit fin aussi délicatement qu’il s’était engagé. Les yeux de Delia s’ouvrirent lentement alors qu’elle séparait ses lèvres de celles d’Aaron sans pour autant établir une véritable distance entre elles. Ses yeux saphir s’étaient de nouveau plongés dans les siens sans qu’elle n’esquisse un mouvement, les lèvres frôlant toujours la bouche de son cavalier et son souffle irradiant son visage d’une chaleur plus que bienvenue.
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Aaron Langley
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MessageSujet: Re: We should be lovers... just for one night [R.]   We should be lovers... just for one night [R.] Icon_minitimeDim 30 Déc - 17:56

Etait-ce de l’hésitation qu’il parvenait à lire dans son regard ? Se pourrait-il que la jeune héritière des Trencavel doute d’elle ? Si tel était le cas, ce moment serait à marquer d’une pierre blanche. Il l’avait toujours vu souriante, pleine d’entrain et avant tout emplie d’assurance. Même si son ‘euh’ parlait plus ou moins à sa place, il était évident que Delia avait perdu le fil conducteur, elle ne maîtrisait plus réellement la situation bien qu’en règle générale, les rênes étaient toujours en sa possession. Aaron jouait – pour ainsi dire – gros en voulant prendre en mains les directives qu’ils devaient tout deux suivre. C’était risqué et pourtant, il n’avait pas hésité une seule seconde à se jeter à l’eau, sans doute pour lui montrer inconsciemment qu’il n’était pas passif en sa présence et que contrairement aux apparences… il y avait bon nombre de facettes dissimulées en lui qu’elle n’avait pas eu l’occasion d’apercevoir.

La musique latine était propice aux rapprochements, mais en avaient-ils seulement besoin ? Ils n’étaient que de simples amis… s’étant rendus seuls au bal annuel de l’ISP… et qui cherchaient seulement à s’amuser en profitant l’un comme l’autre de la soirée. Et puis les mauvaises langues pouvaient bien se délier, il existaient bel et bien une amitié possible entre un garçon et une fille, Aaron y croyait dur comme fer. Il aurait donc pu se contenter de l’inviter à danser en tout bien tout honneur – ce qui était le cas, par ailleurs – mais le DJ embauché par l’école en avait décidé autrement. Etait-ce possible de se mouvoir lentement au son d’une musique au rythme effrénée et endiablée, dans un collé serré sensuel avec une amie ? Le jeune Anglais aurait pu se poser cette question, si ses pensées n’étaient pas déjà obstruées par tout un amas de pensées qui l’obligeaient à se concentrer sur l’emplacement que prenaient ses mains. Delia était dotée d’une beauté à la fois candide et affirmée, loin de lui l’idée de dire qu’en étudiante elle n’avait rien d’attirant… Mais entre la magie de Noël, l’ambiance tamisée et cette robe qui la mettait magnifiquement bien en valeur, il devait bien avouer que son cœur battait à la chamade devant ce spectacle délicieux pour les yeux.

Pour de fausses mesures de sécurité, Aaron s’était lentement saisi de sa cuisse pour la maintenir avec délicatesse contre son bassin. Un geste peu anodin, entendons-nous bien… Jamais à ce jour, il n’avait pu sentir le corps de Delia aussi proche du sien. Et pourtant, la jeune femme n’était pas la dernière lorsqu’il s’agissait d’effectuer de légers contacts physiques de-ci de-là. Il n’était pas dans sa nature de profiter des autres, et encore moins de la gente féminine… Seulement, son renversement n’aurait pas eu le même effet ni impact si la jeune femme était restée stoïque et droite comme un i tandis qu’il s’attelait à la faire basculer vers l’arrière avec soin. Avait-il voulu lui faire comprendre un message de part le geste qu’il avait eu ? Probablement pas. Est-ce que tout ceci était calculé ? Encore moins… Il tenait à Delia comme il tiendrait à une très bonne amie mais la donne avait changé depuis quelques minutes. Le symbole du fruit défendu était revenu le hanter, comme si celle qu’il tenait entre ses mains était extrêmement précieuse et qu’il n’avait aucun droit sur elle. Il était en train d’enfreindre des lois clairement établies et allait se voir être sévèrement puni pour ses fautes.

Pourquoi fallait-il que ses instincts de ‘mâle’ prédominent sur tout le reste ? Pourquoi ne parvenait-il pas à faire taire cette voix qui, en plus de lui nouer l’estomac, lui coupait aussi les vivres ? Plus ses yeux cherchaient à percer le secret de son regard savoureux, plus il se noyait dans les profondeurs de son propre désir. Ses lèvres – qui cherchaient désespérément à fuir les siennes sans grande conviction – frôlaient sa bouche dans des gestes hésitants, se rapprochant pour au final s’éloigner un peu plus. Il était trop tard pour faire machine arrière. Par ailleurs, la jeune Française se chargea pour eux d’interrompre ce lourd poids désagréable qui le martelait à chaque fois qu’il tentait d’essayer de l’embrasser sans y parvenir. Ce simple geste aurait pu suffire à le pétrifier sur place, lui faire perdre tous ses moyens, mais il n’en était rien. Tel un amoureux passionné, Aaron avait resserré l’étreinte de sa main posée sur sa cuisse, empoignant chaque fois un peu plus sa peau entre ses doigts tandis que ses lèvres se perdaient sur les siennes dans un baiser langoureux. Les regards tournés vers eux et les quelques messes basses qui parvenaient à son ouïe fine n’étaient aucunement un facteur qui jouaient en sa défaveur. Il était comme… changé, un autre homme. Il faisait table rase du décor qui les entourait, même les protagonistes de ce bal étaient sortis de son champ de vision, seule une personne avait de l’importance : Delia. Sa rétine s’était suffisamment rétractée pour n’être plus qu’en mesure de la voir elle et uniquement elle.

Aussi plaisant cet échange fût-il, lorsqu’il prit fin Aaron ne put se défaire du regard intense que lui offrait sa cavalière. L’espace de quelques instants, il demeura immobile, étant simplement capable d’effectuer deux ou trois battements de cils tandis que son corps avait cessé de vivre quelques secondes durant. Néanmoins conscient de la position tout sauf confortable dans laquelle il l’avait mise, il la redressa délicatement, tout en finesse, jusqu’à l’attirer inconsciemment à lui. Sa main, toujours logée sur sa cuisse, semblait se plaire à cet endroit mais prise d’une subite envie de se dégourdir un peu, elle se déplaça d’elle-même de haut en bas – autrement dit de son genou au haut de sa cuisse – dans un geste répétitif et tendre, ses doigts frôlant sa robe telle de la soie extrêmement douce. Sa seconde main, à présent étendue et ouverte contre son dos, ne bougeait plus de son appui. Etait-ce la frénésie du moment ou le jeune Anglais se sentait horriblement attiré par sa cavalière de dernière minute ? Il n’y avait aucun doute sur la question car il se permit aussitôt de lui dérober un autre baiser, plus furtif que le précédent et du bout des lèvres, par simple envie. Venant enfouir son visage dans le creux de son cou, il se risqua à quelques jeux dangereux, parsemant sa peau diaphane de quelques baisers au souffle chaud. Mais tout ceci fût pour le moins court, car bien vite il remonta jusqu’à sa joue qu’il caressa à l’aide de ses lèvres pour au final revenir à son point de départ. Autour d’eux, quelques regards continuaient de s’attarder sur leur cas mais d’autres ne s’étaient pas arrêtés de danser avec fièvre sur cette salsa qui semblait lui tambouriner aux oreilles au même rythme accéléré que les martèlements vifs des battements de son cœur contre sa poitrine. L’idée de danser lui était sorti de l’esprit, il en était même venu à oublier l’endroit où ils se trouvaient. Endroit qui, par ailleurs, auraient du les contraindre à reprendre là où ils en étaient avant ce léger contretemps.

Les heures se succédaient tandis que l’avancée de la nuit se faisait de plus en plus oppressante. Cette brève danse avait suffit à ‘achever’ les deux jeunes gens, à les paralyser car ni l’un ni l’autre ne semblait ressentir l’envie ni même le besoin d’en poursuivre une seconde. D’un commun accord muet, ils quittèrent la salle des fêtes – main dans la main – et quelle chance… Les paparazzi étaient déjà partis. Une aubaine pour les deux étudiants en soif d’aventure. Durant tout le trajet qui les mènerait au cœur de l’ISP, Aaron s’était amusé à serrer la jeune Française dans ses bras, passant tantôt son bras autour de ses épaules tantôt autour de sa taille. A dire vrai, il semblait agité et quelque peu nerveux. Immisçant par instants son visage dans sa longue chevelure blonde, il cherchait inlassablement à s’imprégner de son effluve sucrée dont il voulait découvrir tous les secrets afin de ne plus jamais oublier cette fragrance.

Se dirigeant du côté Ouest de l’établissement, leurs pas rapides et hâtifs les menèrent bien vite à l’intersection qui séparait l’aile Nord de l’aile Sud. Il fallait faire un choix… Dans l’ivresse du moment, ils avaient décidé de quitter le bal, mais pour quelle raison ? Inconsciemment, ils devaient tous deux le savoir. Observant timidement la jeune femme, Aaron se mordit la lèvre inférieure d’un geste anxieux, ne souhaitant pas se montrer trop rapide au risque de paraître trop entreprenant à ses yeux. Même si jusqu’à présent, il l’avait beaucoup été. Face au silence pesant qui semblait s’être installé, Delia jugea bon de prendre les devants pour tous les deux, sachant pertinemment que sa colocataire découcherait cette nuit, elle agrippa la main de son cavalier avant de l’entraîner en direction de l’aile Sud, qu’ils franchirent sans grande difficulté. Où tout ceci allait les mener ? Etait-ce véritablement sérieux ? A ce niveau critique de la situation, l’heure n’était plus aux questions… S’empêchant de trop réfléchir, il se laissa guider par sa douce non sans une pointe d’appréhension logée au fond de la gorge. Sans se rendre compte de l’avancée de leurs pas, Aaron releva la tête lorsque leur marche se vit interrompue, car ils se trouvaient déjà devant la chambre au numéro 1504. La suite défila sous ses yeux à une vitesse impressionnante… Si bien qu’il ne réalisa pas le fait que la porte avait déjà été ouverte.
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