Lauren Baxter | Crazy posh and british girl

• IDENTITE :


Nom : Baxter.
Prénom(s) : Lauren Ludmilla Eve.
Surnom(s) : En des temps reculés, le surnom favoris de Lauren était Aubergine. Face à la monter en puissance des Lo’, elle dut se plier à Baxter, Miss, Truc, Machin, etc…peu enviable, mais fréquemment utilisé dans son milieu.
Âge : 24 années bien entamées.
Date de naissance : 24 Septembre, en pleine après-midi.
Lieu de naissance : Londres, Angleterre, Royaume Unis.
Nationalité : Lauren Baxter est tout ce qu’il y a des plus anglais.
Occupation : Lauren est assistante pour la boutique de renommée mondiale Hermès. Elle apporte les dernières créations aux journaux pour des photoshoot, aide à l’organisation des défilés et des soirées et gère les emplois du temps et les fiches de paye du personnel. Un travail bien ingrat, mais elle compte rapidement grimper l’échelle sociale.

• SCOLARITE :


Note à l'examen d'entrée : Sûre d’elle avec peu de connaissances, Lauren décrocha un 87/100 peu mérité à son examen d’entrée.
Note à l'examen final : Décidant de prendre sérieusement la fin de ses études, et sous la pression paternel qui la menaçait de lui couper les vivres et de la déshériter, Lauren dut travailler. Peu de motivation et un manque cruel d’envie lui firent décrocher un petit 78/100.
Langues : Parlant couramment l’anglais, cette dernière étant sa langue maternelle, elle choisit donc trois autres langues : le français par passion, le russe pour être avec Heather, et le néerlandais pour se repérer dans Amsterdam.
Options : Se passionnant pour la littérature et la mythologie antique, Lauren se porta donc tout naturellement vers ces deux options en choisissant littérature et Grec Ancien.
Sport : Sa force de caractère et son engagement physique firent de nombreuses étincelles en tant que volleyeuse. Adorée par ses partenaires et craint par ses adversaires, Lauren avait une sacrée détente et une puissante frappe d’attaque.

• PSYCHOLOGIE :


Traits de caractère : Il est indispensable de souligner le fait que Lauren soit surtout et avant tout une personne excessivement calme et posée…Du moins en apparence. Disons qu’après deux années passées à Paris, le train-train quotidien et le brin de folie des français ont eu raison d’elle. Aujourd’hui c’est une véritable pile électrique dégageant une joie de vivre et qu’elle s’auto décris comme un petit piment de la vie. Le reste du temps, elle reste étrangement douce ce qui d’ailleurs cache que trop bien son sens aigue du mépris et du snobisme. Si vous avez le malheur d’avoir Lauren contre vous, vous pourriez en souffrir amèrement à coup de répliques cinglantes et de regards noirs. Si elle vous déteste, vous le savez très clairement. Cet extrême s’attache aussi paradoxalement aux personnes qu’elle apprécie sincèrement. Se montrant extrêmement gentille, disponible, compréhensive et drôle avec les gens qu’elle aura longtemps jaugé, et jugé comme étant suffisant à la côtoyer, elle sait être une excellente amie. Un autre point très important sur la jeune étudiante, est le fait qu’elle sache exactement ce qu’elle veut et fait absolument tout pour l’avoir. Elle se plonge à fond, corps et âmes dans ce qu’elle entreprend, et s’y donne à cent pour cent. Si ça ne l’intéresse pas, elle n’osera même pas entreprendre quoi que ce soit. En outre, Lauren a un sens très pointu de la compétition et voit absolument tout comme une sorte de sport où il faut absolument gagné. Elle aspire toujours a vouloir être la meilleure et supporte très mal l’échec. Très fidèle a ses convictions et ses idées, elle n’hésite jamais à dire ce qu’elle pense et même débattre pendant des heures juste pour se faire entendre dire que finalement elle a raison ou que la personne se plie. Son caractère lui a souvent permit d’obtenir se qu’elle désirait, dégageant un charisme et une force d’esprit à faire plier les plus grands, on la respecte justement pour cette poigne de fer. Cependant très distante dans ses relations avec sa famille, elle n’est pas très ouverte aux grands gestes d’amour avec eux, mais déborde d’amour envers ses amis les plus proche, et même s’il lui arrive de les frapper, elle n’hésite cependant pas non plus à les serrer dans ses bras, ou autre. En d’autre termes, être ami avec Lauren peut s’avérer être chouette, si vous parvenez à briser l’énorme muraille qui la protège.

Manies : Lauren est des plus maniaques. Que cela soit sa tenue, son environnement quotidien, ses cours, tout est bon à être organisée avec soin, dans une symétrie parfaite et carré. Très perfectionniste, elle est tout à fait capable de changer plusieurs fois de tenue en un lapse de temps record, et il en va de même pour ses cheveux où la propreté effrayante de son appartement qui est aussi clean, net et rangé qu’on dirait que personne n’y a jamais mis les pieds. Ses livres et CD’s sont rangés par ordre alphabétique et par taille, et ses vêtements par genre, marque, couleur et taille. Etant à présent assistante pour un grand couturier, sa maniaquerie commence à porter agréablement ses fruits puisqu’on la félicite souvent pour la « perfection » des tâches accomplies. Un autre tic récurant chez la jeune Lauren, est le fait qu’elle parle sans cesse avec ses mains. Personne ne sait vraiment d’où sa vient (n’ayant aucune origine italienne) et plus elle s’énerve ou s’emporte dans son discours, plus ses gestes sont expansifs. Une autre petite manie, mais cette fois ci forte amusante, est que Lauren est la reine des petites moues. Renfrognant son nez et sa bouche se pinçant lorsqu’elle réfléchit où se trouve dans une situation inconfortable, il n’est pas rare de voir ces drôles de mimiques se dessiner sur son visage.


• AUTRES :

• Les cheveux de Lauren sont probablement – et très objectivement – les plus beaux d’Amsterdam. D’un brun incroyable, des boucles extraordinaires, ses coiffures sont le résultat de heures entières à passer dans sa salle de bain pour que tout soit absolument parfait, que la moindre mèche soit correctement placée là où elle l’avait décidé. D’ailleurs elle n’échappe rarement pas aux remarques des gens qui la côtoient comme « Oh mon Dieu vos cheveux sont merveilleux ! ».
• Lauren a un gros problème avec les achats compulsifs et surtout en…Sac à main. Le moindre argent qui se trouve en travers de son chemin est fatalement destiné à un sac à main et pas un petit truc trouvé sur le marché, non, non une vraie grande marque. Chez elle, une armoire entière a été dédiée à ses précieux sacs dont elle prend soin comme la prunelle de ses yeux.
• Son secret de beauté réside dans une alimentation saine, un excellent rythme de sommeil, du yoga et du Pilates, et rend visite de temps à autre à un ostéopathe. La jeune anglaise n’est pas une folle du maquillage à outrance. Pour son visage, elle est ne fais confiance qu’aux soins : la Roche-Posay, Avène ou Clinique restent ses produits préférés. Lorsqu’elle sort, son maquillage reste simple et discret : un gloss Dior Addict, et un œil légèrement coloré par une ombre à paupière Givenchy et un mascara noir Chanel.
• Elle ne sort jamais sans s’être préalablement aspergé d’une touche de Very Irresistible de Givenchy.
• L’agenda papier ne lui servant à rien sauf à oublier ses rendez-vous ou perdre ses cartes de visites, Lauren a su négocier avec la direction d’Hermès pour se faire payer un palm-pilote électronique qui ne la quitte jamais et qui lui set à présent pour tout et rien.
• Ayant à présent sa place dans l’univers de la mode, Lauren se doit d’être toujours au courant des dernières tendances et donc chaque matin, c’est un passage obligée chez le libraire pour acheter les derniers magasines. Elle, Cosmopolitain, bref tout le nécessaire de la femme « in » d’aujourd’hui. Ces magasines sont devenus d’ailleurs ses Bibles, et elle en fait sans cesse référence.
• ...

Avatar : Leighten Meester.


Fille ou garçon : Fille et blonde dans l'âme.
Comment avez-vous connu le forum ? Brad Pitt en livreur Fex.
Commentaires : J'aime Birdie et j'aime Paris.

• BIOGRAPHIE :


Ascendance sociale :
Les Baxter sont très réputés en Angleterre pour posséder la plus grande fortune britannique. Plus riche que la reine d’Angleterre, les Baxter se ont bâtis les premières bases de leur puissance au dix neuvième siècle, lorsque Romuald Joffrey Baxter acheta la première mine de charbon pour l’industrialiser. Surmontant au fil des générations les crises, se reconvertissant à chaque fois dans les grands pôles industriels, les Baxter doivent leur réussite et leur richesse à leur ingéniosité et leur charisme diplomatique. Ils finissent pourtant au vingtième siècle à se démarquer en se fixant dans un unique domaine : l’aviation. Possédant près d’une trentaine d’usines de constructions pour des appareils d’aviations pour l’armée, le commerce et autres, le nom de Baxter devint alors associé à onzième richesse mondiale. En 1987, Carl Baxter épouse la jeune Elizabeth Strandford, jeune héritière des entreprises d’emballage Strandford. L’année suivante, Lauren naît et elle restera d’ailleurs fille unique. Elevée comme une véritable princesse, elle a la chance d’accéder à des écoles prestigieuses pour parfaire son enseignement. Très indépendante et libre, elle part aussi en France et en Espagne suivre des cours un temps. Mais c’est en Angleterre que la plus grande majorité de ses études se fera. C’est d’ailleurs durant ses études dans un grand lycée privé qu’elle rencontra la jeune Heather Nielsen, qui devint très vite sa meilleure amie. Etant toutes les deux issus de grandes et puissantes familles, elles s’attachèrent donc très vite, et partagèrent aussi différents points de vue, et idéologies. C’est ensemble qu’elles intégrèrent l’ISP, ayant réussis avec brio leurs études, pour devenir de futures grandes dames de ce monde.

Anecdote(s) de l'enfance/adolescence :

Citation :

*17 Décembre 2001 – 23h54 – Camp de Vacances Herlington – Alpes Françaises.

- Goûte ça.
- C’est quoi ?
- Du Saucisson.
Lauren renfrogna son nez au son même du mot que son cousin venait de prononcer. Assise en tailleur drapée de son pyjama de soie rouge, les cheveux délicatement remontée en queue de cheval, Lauren semblait ne pas avoir fêté ses treize ans il y a quelques mois. Harrison, son cousin, portait un large t-shirt noir imprimé d’une énorme tête de Dark Vador et un caleçon rouge imprimé de sigles étranges, sûrement issus aussi de la saga Star Wars. Lui non plus, on n’aurait pas cru un seul instant qu’il était âgé de seize ans, mais pas dans le même sens que Lauren.
Lauren attrapa du bout des doigts une tranche de ‘saucisson’ que venait de lui tendre Harrison. Ils avaient été envoyé au camp Herlington pour passer les vacances de Noël, et quoi de mieux que la France pour les jeunes Baxter et Wolfe, inconditionnel et franc amoureux de la nourriture.
- OH C’est répugnant ! Déglutit elle en toussant.
- Moi j’aime bien. Dit il simplement en haussant les épaules et en avalant une tranche.
- Bon à moi.
Lauren fit une petite moue intriguée, cherchant à côté d’elle les vivres qui jonchaient la moquette lavande de la chambre.
- Tiens, c’est … - elle jeta un regard sur l’emballage pour lire l’étiquette – de la moutarde de Dijon.
- Qu’est ce que c’est ?
- Je ne sais pas. En tout cas c’est écris « très fort ».
- Donne moi ça, dit il en attrapant fièrement le pot de moutarde. Rien n’est plus fort qu’Harrison Wolfe.
Il ouvrit d’un coup sec le couvercle de la Moutarde Amora de Dijon et trempa son doigt dans le pot avant de le porter à sa bouche, avalant une masse considérable du condiment. Il dégusta longtemps la moutarde, faisant claquer sa langue contre son palais et se figea soudain. Ses yeux s’arrondirent comme deux fonds de bouteilles et sa bouche s’ouvrit lentement, un filet de bave s’écoulant alors. Lauren arqua un sourcil et posa une main sur le bras de son cousin.
- Ca va Canard ?
Restant toujours figé, le regard planté dans le vide, il commença à baver plus sérieusement. Lauren le secoua de nouveau.
- Hey ! Oh ! Ca va ?
- OH BON CHANG DE BON CHOIR CHA BRUUUUUUUUULE
Harrison se leva d’un coup hurlant, et tournant en cercle comme une furie, comme un canard à qui on aurait coupé la tête. Lauren sauta de son lit et fit de grands signes dans sa direction, comme si elle indiquait à un avion d’atterrir.
- TAIS TOI CALME TOI TU VAS REVEILLER LA VIEILLE PERRYGRIND
- CHA ME BRUUULEUH
- MAIS J’AI COMPRIS ARRETE DE HURLER HARRISON.
Lauren jeta un regard furtif autour d’elle et d’un même mouvement, elle attrapa le vase où se trouvait le bouquet de lys blanc que son père lui avait envoyé. Elle ôta les fleurs avec un mépris impardonnable et balança l’eau au visage de Harrison qui se figea de nouveau, recrachant l’eau comme un poisson hors de l'eau.
- T’es vraiment une cousine géniale,maugréa-t-il ironiquement, alors qu’une feuille de fleurs s’écrasait sur sa bouche.
- Je t’en pris.
Ils restèrent un long moment interdis, et Lauren se mit à rire, les trouvant soudain affreusement stupides, en pyjama au milieu de la chambre, lui trempé jusqu’aux os avec des feuilles de lys sur la tête et Lauren tâché de moutarde avec un vase en cristal à huit cent dollars dans les mains.
- Je crois qu’il faudrait qu’on arrête nos dégustations nocturnes. Finit elle par dire entre deux rires.
Mais le pensait elle vraiment ?


Anecdote(s) à l'ISP :

Grattant avec sérieux son bloc de feuille avec son stylo, Lauren écoutait attentivement son cours de Russe du jour. Assise à côté de Heather qui n’arrêtait pas de bouger, elle lui jetait de temps à autre des regards assassins lorsque cette dernière commençait à frapper la mesure avec son stylo, prenant sa table pour une batterie. Alors que les mouvements s’accéléraient, Lauren poussa un soupire et lâche amèrement :
- Si tu continues je te fais avaler ton stylo !
Heather se stoppa et lâcha son stylo en soufflant. Des secondes passèrent et ses doigts prirent le relais. Lauren se figea de nouveau et bascula sa tête en arrière d’un air désespéré.
- BON ! Vas y pose moi la question que je te dise non tout de suite…
- De quoi tu parles ?
- Ben tu veux me demander un truc, non ?
- Non ! Siffla-t-elle vexée en haussant son menton vers le ciel.

Un lourd silence, cette fois plus long s’installa entre elles. Lauren ne put s’empêcher d’esquisser un sourire voyant son amie qui se dodelinait sur sa chaise. Elle allait craquer aussi sûre que un et un font deux.
- C’est à propos de Sebastian… finit elle par dire d’un seul coup.
Lauren se stoppa, ses yeux s’arrondirent et sa respiration se coupa. Elle finit par rire d’une façon que l’on pourrait qualifier de très ironique et en levant les bras au ciel, elle s’exclama, peut être un peu trop fort :
- JE LE CROIS PAS !
- Nan mais attends j’ai encore rien dis !
- Mais je veux pas entendre regarde ! dit elle en se plaquant les mains sur les oreilles. Lalalalala qui me paaaarle je n’entends rieeeeeeeeeeeen !!!
- Mais t’as finis oui…
Lauren ôta ses mains, et la regarda un long moment. Puis elle sourit, lui prit la main et tappotant dessus, elle ajouta d’un aire complice :
- Tu me parles encore une fois de lui... je vais parler à Alexander.
Heather arrondit ses yeux comme des fonds de bouteille et couina :
- Tu ferais ça ?
- Je suis si cruelle Courgette, si tu savais… Mais bien sûr que non je ne ferais pas ça…Si tu me parles pas de cette personne dont le prénom commence par un S et se finit par un N…
- Je dirais plus rien hein, ça m’apprendra à vouloir jouer à…
- Si tu dis Cupidon je t’étrangle avec tes cheveux !

Cinq années :

Il y a des choix qu’on regrette. Mais chacun d’entre eux nous conforte dans l’idée que nous sommes nos propres maîtres, que notre vie n’est pas dictée par une force supérieure qui nous dépasse. Qu’ils soient bons ou mauvais, on essaye de se dire qu’on ne les regrettera pas, et que vous les aviez fais pour votre bien, les choix les plus dures étant ceux où tout s’arrêtait, où vous décidiez que tout doit finir et recommencer, brûler et renaître dans ses cendres. On imagine que tout ira bien, il ne faut pas s’en faire, et on assure nos proches que ce n’est pas un coup de tête puéril, mais une idée mûrement réfléchis. Lauren tenait Heather serrée dans ses bras, aussi fort qu’elle le pouvait, les larmes n’en finissant pas de couler sur son visage porcelaine. La voix appela de nouveau les passagers à gagner la salle d’embarquements au plus vite pour l’avion en direction de Paris. Lauren se recula, et arrangea une dernière fois les cheveux en pagaille de son amie. Elle sourit tout en pleurant avant de lui demander qui la remplacera pour arranger ses cheveux quand elle ne serra plus tard. Heather sourit, les larmes coulant toujours sur son petit visage de poupée. Alors qu’elle lui demandait une énième fois de lui promettre de l’appeler deux fois par jour minimum, Lauren acquiesça de nouveau, et serra dans sa main celle de sa meilleure amie avant de la lâcher. Elle lui sourit une ultime et dernière fois, avant de se retourner et de présenter toute tremblante son billet d’embarquement. Entrant dans le couloir, elle se retourna vers Heather qui tenait ses petites mains serrées contre sa poitrine, ses lèvres rosées pincées et lui dit du regard que ce n’était pas un adieu, juste un au revoir.

Assise près du hublot, Lauren regardait Amsterdam se dessiner dans la brume de l’après midi. Un léger crachin frappait la vitre avec douceur, tandis que la jeune demoiselle tout juste diplômée de l’ISP tenait serrée contre elle une enveloppe blanche contenant une lettre d’adieu d’Heather. Elle lui avait jurée de ne pas la lire devant elle, juste dans l’avion. C’était la première fois depuis qu’elles s’étaient rencontrées qu’elles se séparaient et la laisser ici, à Amsterdam, c’était un peu comme laisser une partie de soit. Sa gorge la brûlait et ses yeux étaient embués de larmes. Elle craignait de regretter, regretter de tout abandonner sur un coup de tête, tourner le dos à l’avenir que ses parents lui avaient destinés, à Heather sa meilleure amie, sa sœur, Harrison, son cousin, qu’elle comprenait aujourd’hui qu’elle partait qu’il comptait comme un frère à ses yeux. Amsterdam avait été, et c’est aujourd’hui qu’elle le comprenait que la seule grande ville où elle s’était sentie comme dans les bras d’une mère qui vous berce contre son sein. Partir, c’était aussi fuir toutes les histoires de cœur impossibles, insoutenables, qui l’avaient hantés depuis le début de sa scolarité.

* * * *

Un an. Un an tout rond que Lauren avait tout quitté pour vivre nichée dans un petit studio dans Paris. Ce n’était pas la richesse, mais elle avait un boulot de rêve. Enfin, non, elle était dans un endroit de rêve. Pour l’instant elle n’était que le dernier maillon de la grande chaîne de l’univers de la Mode, mais elle s’y plaisait et sa conviction et sa force de caractère la feraient grimper toujours plus haut, elle le savait. Assise dans son fauteuil, près de la grande fenêtre qui donnait sur le parc du Luxembourg, enveloppé dans un tweed prune ses mains délicatement posée sur un livre de Jane Austen, elle regardait les gens vivrent en dessous de sa baie vitrée. Elle, à part son travail, elle n’avait personne. Les coups de téléphones d’Heather s’estompaient comme de la peinture à l’eau, et Lauren le savait, un jour, il n’y aurait plus rien. C’était dur à dire, mais elle était à la foie heureuse et malheureuse ici. Les jours passeraient et quand ils seraient moins durs, elle ferait le choix de faire ce qui la rendait vraiment heureuse, et tant pis pour l’argent.

* * * *

Tout avait beaucoup changé. Trop même. C’était plus beau que dans ses rêves. Dans les rues, elle reconnut des dizaines de personnes de l’ISP qui se promenaient ici ou s’affairaient. Elle esquissa un sourire : ils étaient tous restés. Ou revenus. Quoiqu’il en soit, ils étaient là, et Lauren comprit qu’elle n’était pas la seule à avoir considéré Amsterdam comme nécessaire à la vie. Amsterdam coulait en elle comme un doux nectar de joie, et quoiqu’il arrive ici, tout irait mieux. Paris n’était pas le commencement. Elle s’était fourvoyée. Partir n’était que la continuité et l’achèvement logique de son apprentissage et sa découverte. C’était revenir qui marquait le début, le début de tout. Tout recommençait là où tout avait autrefois si bien commencer.

J'ai lancé la musique et

Cette chanson me berce depuis des mois : mp3, portable, pc, chaine hifi
Je kiffe ton perso, je kiffe ta fiche et j'te kiffe

J'ai chouiné comme un bébé en écrivant.

Moi aussi j'te kiffe.

Haaan
J'aime Lauren.
Et j'aime Api

Rolalala on va faire un boooow topic de retrouvailles

Nounette > Moi aussi je t'aime.

Crème > OH MON DIEU OUI.

Avec leurs petits coeurs brisés

Comme d'hab quoi.

Ouais
Mais quand elles sont ensembles déjà ça va mieux

Dix mille fois mieux.

APIII