Crazy in Amsterdam
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 Don't look away, hear me say [R.]

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AuteurMessage
Norah Craig
• Smiling Tulip
Norah Craig


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MessageSujet: Don't look away, hear me say [R.]   Don't look away, hear me say [R.] Icon_minitimeSam 16 Fév - 23:20

I need you now


« Bien sûr, je ne pouvais pas laisser notre relation plonger dans la routine, ça craint de trop quoi. Du coup un soir, comme ça, je l’ai invité chez moi et… »

Passant une main sur son visage, Norah dissimula du mieux qu’elle put le soupir de lassitude qu’elle poussa. Cela faisait maintenant plus de deux heures qu’elle était dans le salon de beauté et jusqu’à présent, rien dans sa préparation pour la soirée de ce soir ne semblait avancer. Sa robe était toujours au magasin - en attente de son ultime retouche -, elle venait tout juste de sortir du cabinet de l’esthéticienne pour se retrouver entre les mains qui se voulaient expertes d’une coiffeuse qui ne trouvait rien de mieux à faire que lui raconter sa vie, comme si le chignon qu’elle avait demandé allait se constituer tout seul sur le sommet de son crâne. L’Américaine fut contrainte de subir les assauts bavards de l’employée pendant encore une petite heure jusqu’à ce que celle-ci la libère. Norah se regarda dans le miroir une bonne minute, sous le charme de sa coiffure. Comme quoi l’adage qui disait « il faut souffrir pour être belle » se vérifiait avec elle. Elle sourit franchement au reflet de la coiffeuse et la remercia avant de passer à l’étape suivante dans sa préparation : la récupération de la robe et le retour à l’ISP pour les ultimes préparatifs.

***


« Terminus. Bienvenue au Stopera, Mademoiselle. » Le conducteur de la limousine passa son visage juste au-dessus de la vitre le séparant des passagers et esquissa un large sourire en direction de Norah qui lui rendit avec un remerciement en prime. Une fois dehors, une fine brise vint l’envelopper, faisant naître sur ses bras un début de chair de poule. Elle inspira une grande bouffée de l’air glacé qui vint bientôt remplir ses poumons, la faisant frissonner de plus bel. Son regard noisette se porta sur la large enseigne du théâtre qui allait être le témoin direct des formations de couple de l’ISP – tout du moins c’était ce qui était prévu, tous savaient que la théorie était toujours plus évidente que les faits – mais pour Norah, il ne s’agissait là que d’une grande bâtisse renfermant des artistes en pleine crise de stress à la perspective de leur représentation quotidienne. Rien de bien romantique là-dedans. Elle chassa ses mauvaises pensées d’un revers de la main avant de s’avancer vers l’entrée de son lieu de rendez-vous.

[FLASH-BACK]


« Je voulais autre chose… »

Sa main agrippée sur la poignée de sa porte, elle expira bruyamment avant de poser son front contre le bois qui lui apparut glacé. Matthew venait tout juste de la franchir et déjà un grand vide se faisait ressentir dans la chambre. Norah se retourna, dos contre la porte, et se prit la tête dans les mains. Comment avait-elle pu laisser ceci avoir lieu ? Elle avait l’impression de n’avoir été que témoin de la scène qui venait de se dérouler. Elle n’avait pas eu son mot à dire. Mais alors qui donc avait pris possession de son corps et avait formulé ce « non » qui avait tout changé entre Matt et elle ? Plongée dans le silence et la semi-obscurité, elle se décida à bouger pour se laisser tomber sur sa chaise de bureau. Elle posa ses deux coudes sur la table et écrasa sa tête entre les deux. Si elle avait été dotée de griffes s’y prêtant, elle aurait creusé un trou en plein milieu de la pièce et s’y serait enfouie pour le reste de sa vie. C’était sans compter sur sa colocataire qui débarqua d’un air réjoui.

« T’as vu ? L’ISP organise une soirée pour la Saint Valentin, ça va être génial ! »

Norah lâcha un grognement de mécontentement, attrapa un stylo qui traînait juste sous ses doigts et le jeta à l’aveuglette sur la jeune fille qui l’évita de justesse.

« T’es complètement givrée, ma pauvre. » lâcha-t-elle avec une pointe de mépris dans la voix.

[/FLASH BACK]


A ce moment-là, sa chère et tendre compagne de chambrée ne pensait pas si bien dire. Cependant Norah n’était pas « givrée » dans le sens où elle avait besoin d’être internée dans un hôpital psychiatrique – quoique dans un endroit pareil ses troubles s’envoleraient très certainement – mais plutôt possédait un cœur entouré de glace qui refusait une quelconque intrusion. Matthew Galloway avait tenté de s’y faire une place et elle l’avait envoyé paître alors qu’elle-même se mettait à ressentir des émotions très fortes à son égard. Puis Fabrizio Cominotti avait fait son apparition là où on l’attendait le moins. Il avait su se montrer à l’écoute et faire preuve d’un tempérament qui avait su la toucher alors qu’elle pensait être tombée sur l’être le plus détestable de toute l’université. Là encore elle avait réduit toute histoire à néant en l’utilisant pour se venger d’un amour passé et enterré. En gros, sa vie sentimentale était un véritable désastre, un trou qui touchait le fond mais qu’elle continuait malgré tout de creuser frénétiquement, comme si cela allait l’aider à se sentir mieux.

Néanmoins, malgré toutes ses mauvaises actions, malgré le fait qu’elle se trouvât affreuse et repoussante mentalement parlant, Matt avait réussi à trouver la force de lui pardonner et accepter de passer cette soirée de Saint Valentin en sa compagnie. Sur le moment, elle avait cru juste qu’il soit celui avec qui elle souhaitait passer ce moment – après tout il lui semblait avoir échangé bien plus qu’un simple baiser avec lui – toutefois, arrivée au stade où elle en était, sa certitude s’évanouissait en même temps que la température baissait. Et si elle faisait encore tout foirer ? Si elle était bel et bien incapable de s’ouvrir à un garçon ? Et si…



[Navrée du retard, vraiment Embarassed ]
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