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| Laissons-les boire a notre amour qui hurle [R.] | |
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Invité Invité
| Sujet: Laissons-les boire a notre amour qui hurle [R.] Sam 12 Jan - 0:42 | |
| Allez les oiseaux de mon coeur, Fermez vos belles gueules à passion Les accidents d'amour à la pelle Ne m'ont pas toujours donné raison
Les vendredi soir avaient toujours été les pires soir de la vie de James. Pourtant, ils anonçaient les week-end, la joie, le retour du n'importe quoi de son enfance-adolescence. Mais non. Ca lui fichait un sacré blues. Même maintenant, alors qu'ils n'étaient que quelques jours après les vacances de noël. Et puis, un truc pas génialissime venait cette fois s'ajouter au truc: ça faisait un petit temps, quand même, qu'il n'avait pas vu Cyrielle. Et pourtant, c'était elle, sa Miss Acacia. Son amoureuse. Ou quelle que soit la façon de le dire. De toute façon aucun langage n'était assez riche pour démontrer la beautée de ce genre de liens. Et oui. Sauf le langage des signes, of course. Il avait envie de cet abandonnement qui le gagnait quand elle était là. Sans être accro, il avait l'impression d'être orphelin. Passant la langue sur ses lèvres, il pouvait se souvenir du gout et du contexte de son dernier baiser. Contre un mur, dans une ruelle. Une soudaine envie de différent. Les réverbères commencèrent a s'éteindre, et il se prit a avoir envie de l'effet tranquille d'une drogue douce. Dont joints et Cyrielle faisaient partie. Au lieu de ça, dans la rue doucement sombre où il se trouvait, une porte se mit a grincer sinistrement, a genre se balader dans le vent. Assez flippant comme bruit, quand on est seul. Seulement, James est trop innocent pour s'énerver aussi facilement. Il remonta juste son sac en bandouillière sur son épaule, et puis, nonchalemment, chercha la source du bruit. Il la trouva vite fait, et au-dessus, il y avait écrit, en hollandais bien sur, Sortie des Artistes. Il n'hésita pas, entra.
A l'intérieur, il faisait assez sombre, et très chaud, genre four atomique. Mais c'était franchement chouette. Le jeune homme avança a pas de loup, parce qu'il y avait au fond des gens en grande discussion. Seulement, ce dont il se rendit compte très vite, c'était qu'ils parlaient en vers. Evidemment. On était vendredi soir. James Lancaster était dans la coulisse d'un théâtre où un spectacle était en train de se jouer. Et très content de lui même, il trouva très vite un tas de vétement au loin. Au sol, il pouvait voir une fine raie de lumière dans laquelle les grains de poussière dansaient la java. Il se demanda si on le verrai, en passant par là. Puis décida de prendre le risque. Il courut a pas de loup a l'aveuglette, priant pour ne pas se prendre de truc dans la tronche. Bien évidemment ce fut le cas, mais la reception fut assez molle, étant constituée d'une pile de robes empire assez jolies, d'ailleurs. Il se redressa un instant, comme un chat, attendant d'entendre le moindre tic-tac ordonnant présence de quelqu'un l'ayant repéré. Il n'en revint pas une seconde de sa chance, n'entendant que les acteurs scandant leurs textes classiques. Il se terra doucement dans les costumes, essayant d'assourdir les bruits de sa respiration, des entrechoquements de ses livres contre sa bouteille de parfum qu'il trimballait tout le temps (pourquoi, bonne question), et du bracelet trop grand de sa montre.
Et puis il eut envie d'appeler Cyrielle. Doucement, lentement pour ne pas faire trop de mouvement dans les tissus, ce qui aurait paru suspect a n'importe quel technicien passant par là, il sorti son très vieux portable fatigué de sa poche et chercha a C dans son répertoire. Il y eut deux sonneries. Puis la voix de Cyrielle. Il ne lui fit pas de longues explications, parce que pas la peine, et surtout trop compliqué."Hé...Tu vois où c'est la rue derrière le Stopera? Viens là tout de suite, mon amour. Viens, c'est tout. Ouui...S'il te plait."Il raccrocha et se retint de rire en entendant les pas d'un figurant curieux qui sortait de scène et martelait le par terre d'un pas hésitant, cherchant la source du léger bruit qu'il avait cru entendre. Il cru probablement avoir rêvé puisqu'il se dirigea vers la pièce où se tenaient les maquilleuses, prêtes a l'action. James connaissait très bien cette partie du théâtre pour y avoir vaguement travaillé comme placeur. Le premier jour, on lui avait fait visiter, et comme la visite d'un pays de contes de fées, il se souvenait de tout. Quand le calme accompagné du bourdonnement des voix d'acteurs revint, le jeune homme se faufila en dehors du tas de fringues et se redirigea vers la porte, vers l'air frais. Une fois dehors, il prit une grande bouffée d'air, et, trouvant une cigarette dans sa poche, il l'alluma. Ce qui devait probablement être la deuxième cigarette qu'il touchait dans sa vie. Que voulez-vous, le stress, l'excitation des évenements...
Je me fabrique un cœur de pierre Pour devenir un grand garçon Celui dont tu serais fier Et pourrais tenir une maison Mais un beau jour comme ca tu te leve Avec une idée à la con Fouiller souvenirs et les rêves Dans la poubelle à passion Tais-toi mon coeur - je ne te reconnais pas Moi j'connais seulement celui qui s'emballe... |
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| Sujet: Re: Laissons-les boire a notre amour qui hurle [R.] Sam 12 Jan - 22:35 | |
| Les vacances de Noël étaient terminées. Les cours allaient reprendre. Et tout allait être comme avant. Elle et James allaient se revoir, et aller tenter de rattraper les moments perdus durant ces longues et interminables semaines. Ne pas le voir pendant tout ce temps avait été une véritable torture, et elle s'étonnait de voir combien il pouvait lui manquait lorsqu'ils n'étaient pas ensemble - cela l'effrayait, car elle redoutait le jour où ils se sépareraient, pour diverses raisons. Elle priait pour que ce jour n'arrive jamais, mais que quoi qu'il en soit, elle espérait que ce jour là, elle ne l'aimerait plus. Mais l'heure n'était pas à la rupture ou à toutes autres choses désagréables. Pour le moment, les choses se passaient plutôt bien et il n'y avait aucune raison de s'inquiéter. Tout du moins, c'était ce qu'elle croyait. En peu de temps, James était devenu le centre de son univers, de son monde et bientôt, ce monde partirait en éclat.
Le week end était arrivé, et cela ne mettait guére du baume au coeur de Noah. Cela signifiait qu'elle allait devoir travailler, et donc ne pas passer du bon temps avec son petit ami - chose qui l'agaçait prodigieusement. Mais il fallait bien qu'elle gagne un peu d'argent si elle ne voulait pas en manquer dans quelques temps... Sa journée de cour avait été relativement calme, mais même aprés cela, elle se languissait de retrouver son amour - afin de passer une soirée seul à seul et d'en profiter autant que possible. Pour Miss De Lisle, chaque moment passé avec lui était à apprécier et à ne pas gâcher - elle l'aimait, et elle avait besoin de lui, besoin de savoir que sa crainte qu'elle allait bientôt le perdre était stupide, et sans raison d'être. Sa seule présence lui suffirait, en tout cas pour le moment. Aprés avoir prit une longue douche chaude et s'être fait habillée en vitesse, Noah entreprit d'aller voir James - histoire d'obtenir quelques longs câlins, mais alors qu'elle se trouvait dans les couloirs de l'ISP, son portable sonna et la jeune femme reconnu la voix de son petit ami. Il souhaitait manifestement qu'elle aille au Stopera afin de l'y rejoindre. Lachant un soupire exprimant sa déception, Noah raccrocha et commença à partir donc vers le lieu en question.
Ce ne fût qu'aprés quelques minutes qu'elle arriva au théâtre, le froid avait envahit la ville, et elle ne regrettait pas d'avoir mis une veste. Allant donc dans la rue derriére le Stopera, elle chercha des yeux James et finit par le trouver. Qu'avait il en tête ? Le théâtre abritait sans doute beaucoup de personnes ! Et ils seraient bien mieux dans une chambre au chaud... Mais se plaindre n'était pas dans sa nature, elle allait être avec lui, c'était le principal. Leurs regards se croisérent lorsqu'il se retourna, un beau sourire sur le visage qu'elle aimait tant... Elle se stoppa, et fit une moue amusée et qui saurait attendrir James, qui d'ailleurs s'avançait dangereusement vers elle. Elle en revanche, se stoppa, et l'attendit sans bouger d'un centimétres malgré le froid.
« Ne me dis pas que tu veux m'emmener voir une piéce ? Pitié. » dit elle en utilisant un ton suppliant mais tout de même amusé.
Il savait trés bien qu'elle n'appréciait pas ce genre de rendez vous, et il n'oserait pas lui faire ça en guise de "retrouvaille" d'aprés les vacances. Non. Il avait sans doute une tout autre idée, qui allait sans doute être plus agréable et qui allait lui plaire. Son petit ami avait toujours eu le don de la surprendre, une fois n'est pas coutume.
Dernière édition par le Sam 19 Jan - 21:59, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: Laissons-les boire a notre amour qui hurle [R.] Dim 13 Jan - 15:33 | |
| Pour moi c'est l'heure De foutre a la poubelle Mon coeur en bois, et pour de bon C'est le crane serti d'étincelles Que je vais donner ma démission On ne peut pas exactement dire que James était fébrile. Parce que James n'est jamais fébrile, c'est un grand maitriseur de ses émotions. Ok, il était fébrile, mais de l'intérieur. Comment vous dites, amoureux? Peut être. Peut être surement. Et quoi? Accro? Non, non, n'utilisez pas un mot aussi barbare pour désigner le garçon. Rêveur et attaché, oui, c'est sur. Elle lui collait au coeur, la petite Cyrielle, sérieusement. Et vu qu'en plus il ne l'avait pas vu depuis longtemps et que c'était pesant, qu'il avait envie de la prendre dans ses bras, de la protéger du monde, de l'aimer...Il n'avait aucune hésitation sur le fait qu'elle viendrait, parce que c'était Cyrielle, que maintenant elle le comprenait, du moins assez pour faire ce genre de choses sans hésitations. Il réalisa malgré tout qu'elle aurait pu croire a ce qu'il veuille l'emmener a une pièce de théâtre, et eut quelques minutes de doute difficile prônant comme dilemme important la venue de la jeune femme ou pas. Oui, elle viendrait. C'était obligé. Il était lui, quoi...Non? La jolie tête de James restait passible, mais a l'intérieur ça bouillonnait de questions sans réponses. Le problème avec son caractère, c'est qu'il avait beaucoup beaucoup trop d'imagination et qu'il tirait vite des conclusions. Après avoir tiré la dernière bouffée de cigarette, il jeta le filtre par terre et l'écrasa. Puis il le ramassa et le fourra dans la poubelle la plus proche, après s'être bien assuré qu'il était totalement éteint. Il replongea la main dans sa poche, et, ignorant la deuxième cigarette et son vieux portable qui y trainaient, saisit un bonbon genre arlequin bien acidulé. Doucement il défit l'emballage qui suivit le même chemin que le mégot. Et fourra le bonbon dans sa bouche, avec une petit grimace au premier abord acide.
Il venait de croquer le dernier bout de friandise quand des talons se firent entendre, résonnant de façon glauque contre les murs des bâtiments de la rue. Oui, mais ça n'appartenait pas a quelque chose de glauque. James savoura doucement le moment où, dos a elle, il s'apprêtait a voir arriver ce qu'il voulait, précisément. Et ce n'était pas rien, comme moment. Presque au ralenti réellement, il l'imagina marcher d'un pas chaloupé comme les femmes dans un certain film de Truffaut...Et puis, n'y tenant plus, il se retourna. Ces charmants yeux pétillants, ses cheveux auburns, sa jolie personne et sa petite moue charmante...Un sourire se dessina sur les lèvres de James, creusant sa cicatrice encore plus. Elle s'approchait, il s'approche, parce que ces lèvres justement, elles étaient en manque du gout de fée de la jeune femme. Mais elle s'arrêta, ange descendu du ciel, et s'inquieta des intentions du garçon. Il sourit de plus belle, et puis, avisant le corps de Noah parcouru d'un tremblement (rooh la bonne excuse), il s'approcha encore. Le timide James était, en couple, le plus doux des amants. Epris d'une assurance totale. Il tendit la main vers le plus charmant des visages, son autre main faisant virovolter celle de la demoiselle. Il n'avait pas envie de l'embrasser tout de suite, histoire de faire frustration des jolis moments. Alors, d'abord, rassurons la demoiselle. Sentir sa main dans la sienne et son visage tout chaud contre sa main suffisait pour l'instant. Il alla répondre, puis se ravisa. Il eut un autre sourire, du genre de travers, je me mords les lèvres parce que d'abord je ne sais pas a quel point je suis a tomber par terre quand je fais ça et surtout parce que j'ai une grande idée.
Il se détacha d'elle, tenant toujours sa main, et courut vers la porte de coulisse. A l'intérieur, doucement, il se plaqua contre le mur et elle aussi, doucement, son bras sur le ventre de la jeune femme pour l'empêcher de bouger. Genre, deux espions en cavale. Après une minute, ayant constaté qu'il n'y avait aucun autre bruit que le retour murmuré des acteurs, il rattrapa Cyrielle et l'approcha du tas de tissu au fond de la salle toute sombre. Envahi par un sentiment de liberté totale, il faillit oublier de les couvrir de tissus quand quelqu'un arriva. Mort de rire tout seul, il eut peur cinq minutes de se faire engueuler par sa deuxième partie parce que ce qu'il faisait était ni intéressant ni romantique, ni rien. Il redevint sérieux, et regarda la jeune femme avec un sourire très très Jamesien."Pardon...Tu dois me trouver idiot. Ca va?"Il avait dit ça va comme on embrasse une personne, uniquement parce que c'était la seule chose qu'il rêvait de faire. Mais, si en plus de passer devant elle pour un abruti fini il passait aussi pour un mec collant, la vie était foutue. Aaah, en voila un qui se pose trop de question quand il est en couple parce qu'il a trop peur de ne pas plaire et de se faire jeter... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Laissons-les boire a notre amour qui hurle [R.] Dim 20 Jan - 0:16 | |
| Elle pouvait sans hésitation dire qu'elle était accro à lui, elle n'y pouvait rien. C'était un fait ancré en elle depuis un certain temps déjà, et ce n'était pas prêt de changer. Quoi qu'il fasse, ou quoi qu'il puisse dire, cela restera intact. Comment pouvait elle ne plus aimer James si, un jour, elle le devait ?! C'était tout bonnement inimagineable - en tout cas pour elle. La place qu'il avait pris dans la ville de Noah était énorme, et sans lui, sans sa présence et son amour, elle n'arriverait pas à survivre. Quelques temps avant sa rencontre avec monsieur Lancaster, elle n'allait pas bien, et se sentait seule. Il l'avait sauvée, et avait ramener de la lumiére dans sa vie. Aujourd'hui, sans cette lumiére, elle sombrerait. D'ailleurs, le processus avait déjà commencé...
Durant les vacances, elle avait travaillé, et avait tenter d'occupé son esprit du mieux qu'elle pouvait - mais l'abscence de son petit ami s'était quand même fait ressentir. Sa soeur lui avait demander de l'argent pour ne pas se retrouver à la rue, et à cause de cela, la jeune femme allait devoir travailler encore plus si elle aussi, elle ne voulait pas terminer comme ça. Etait ce une impression, où était elle en train de tourner comme leur mére ? Elle n'espérait pas, bien qu'elle aimait sa soeur, elle ne pourrait pas toujours prendre soin d'elle. Miss De Lisle aussi avait des soucis, et elle ne demandait à personne de l'aider. C'était parfaitement inutile, ils étaient mineurs pour l'instant - et n'avait pas de sens réel.
Lorsqu'ils se furent face à face, il ne se décida pas à l'embrasser - ce qui l'effreya pendant dix secondes environ, puis elle avait compris qu'il s'amusait et tentait de la faire craquer. Prenant cependant sa main et la liant avec la sienne, la chaleur qu'il dégageait faisait du bien à la belle - qui avait légérement froid. Il ne daigna pas répondre à sa question, et elle se retrouva simplement en train de courir vers la porte - aterrissant ainsi dans une salle chaude et agréable. Il avait envie de jouer, de la tenter ?! Bien. Elle avait de quoi le rendre fou d'envie, la nature avait été généreuse avec elle de ce côté là... Alors qu'elle voulait avancer, il l'attira contre le mur - involontairement peut être, et elle saisit rapidemment que c'était pour vérifier qu'il n'y avait personne. Bon sang, qu'avait il en tête ? Elle le regardait, et un petit sourire malicieux se dessina sur ses belles lévres - peut être que cette soirée n'allait pas être si mal. Noah et James se calérent sur un tas de tissus, qui était assez grand pour les accueuillir tout les deux. Son rire. Voilà des semaines qu'elle ne l'avait pas entendu - ce qu'il avait pu lui manquer ! Tout le reste était puéril et dérisoir en comparaison. Tournant la tête vers lui et posant sa main gauche sur le coup de son amour, Noah balança la tête, attendrit par les mimiques de son homme.
« Quand bien même ce serait le cas, j'ai un faible pour les beaux idiots bruns. » répliqua t'elle avec une teinte de moquerie dans la voix.
Finalement, l'envie de l'embrasser fut trop grande, et elle ne résista pas lorsqu'il la regarda amoureusement - l'attirant à elle, elle pressa ses lévres contre les siennes, appréciant leur saveur et leur tendresse. A cet instant, ses inquiétudes s'envolérent. Temporairement...
«Dis moi, pourquoi m'as tu demandé de venir ici ? Aprés les vacances, j'aurais cru qu'une soirée dans ta chambre t'aurait plu. » |
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