• Identité :
Nom : Lloyd
Prénom(s) : Damian ,Liam ,Bastian
Surnom(s) : Da,Dam, mon biquet,le dernier étant le surnom ridicule dont son meilleur ami l'a affublé un soir où i leut sa mère au téléphone et qu'elle eut le malheur de l'appeler par son surnom de toujours. Depuis il traîne ça comme un fardeau et pour se venger,il ne se gêne pas pour trouver des surnoms de plus en plus débiles à son ami.
Âge : 23 ans
Date de naissance : 14 décembre 1984
Lieu de naissance : Amsterdam
Nationalité : Hollandaise
• Scolarité :
Année d'étude : 5 eme
Note à l'examen d'entrée : 15/20
Langues : Anglais,Français,Allemand,Espagnol,Chinois
Options : Musique et littérature.
Sport : Natation et football américain à ses heures perdues
• Biographie :
Ascendance sociale : Contrairement à la plupart de ses amis et des élèves de l’institut,Damian est issu d’une famille monoparentale et dont les revenus annuels sont loin d’atteindre ne serait-ce que l’argent de poche de son meilleur ami. En effet,le jeune homme a grandi qu’avec sa mère,son père n’ayant pas assumé sa paternité comme il l’aurait dû,quitta sa mère lorsque celle-ci,lui apprit qu’elle attendait son enfant. Sa mère était alors âgée de 16 ans et elle était dans l’incapacité d’affronter ça seule mais son petit ami de 6 ans son aîné,ne semblait pas voir les choses de la même façon et préféra continuer à « profiter de la vie » plutôt que de rester avec la personne qu’il disait aimer. Pourtant,le jeune homme ne ressentit jamais le besoin de père qui fut plutôt bien comblé par ses oncles et son grand père de qui il fut très proche. Malgré le soutien de sa famille ,Annah, devait enchaîner plusieurs travails pendant la semaine pour subvenir à leurs besoins et veiller à ce que son fils ne manque de rien. Elle fut livreuse,fleuriste,bonne,femme de ménage et j’en passe et était rarement avec son fils mais veillait tout de même à ce qu’il ait une bonne éducation . Elle disait souvent qu’être bien élevé était la clé et lui préférait la croire. Il peut aujourd’hui dire que ce qu’il est,il le doit à sa mère,sans elle,il n’aurait jamais eut la valeur de l’argent,la valeur de la vie et n’aurait sans doute jamais compris l’essentiel,que l’amour est bien plus important que l’argent.
Anecdote(s) de l'enfance : Sa mère travaillant énormément,il n’était pas rare qu’il se retrouve seul chez lui ce qui l’aida à développer son sens de l’indépendance et lui permit d’être capable de se prendre en charge très jeune. En effet,il rentrait seul de l’école et savait qu’il devait faire ses devoirs,sa mère lui répétait souvent qu’elle mettrait tout en œuvre pour qu’il devienne quelqu’un de bien,qu’il ne soit pas obligé de faire des petits boulots minables pour survivre et lui voulait la rendre fière et il obéissait . Il était très mature pour son âge ,il évitait de sortir s’amuser et préférer faire un brin de ménage et se plonger dans les livres . Secrètement ,il nourrissait l’espoir de sortir sa mère de tout ça,de lui offrir tout ce qu’elle méritait pour le travail qu’elle accomplissait.
Malgré la bonne entente qui semblait y avoir entre la mère et le fils,il y avait quelques ombres au tableau et notamment les différents amants de celle-ci. Depuis qu’il avait été en âge de comprendre,il voyait les hommes défiler chez lui et pas toujours les meilleurs,certains buvaient,d’autres lui faisaient peur mais ils ne restaient jamais plus de quelques mois. Il détestait que ces inconnus viennent se mêler à sa petite vie tranquille et supportait mal la présence d’un autre homme sous le même toit et surtout pas le fait qu’il pose ne serait-ce qu’un doigt sur sa mère. Alors quand elle rencontra Fred et qu’il le vit lever la main sur sa mère,il crut devenir dingue.
C’était une après midi d’été,il s’en souvient parce que ce jour là ,il se baladait en caleçon dans l’appartement tellement la chaleur était insoutenable. Il devait avoir une dizaine d’années et était déjà plutôt grand pour son âge,en tout cas,c’était ce que le médecin avait dit. On lui donnait facilement quatre ans de plus,physiquement et mentalement,il était loin d’être stupide et avait d’ailleurs sauté une classe et se retrouvait en 6eme. Il était dans sa chambre,en train de lire un livre de Stephen King,ses préférés,quand des cris le firent sursauter. Ils provenaient de la cuisine et rapidement il comprit que sa mère se disputait avec son amant.
« Je veux que tu t’en ailles Fred,je te supporte plus,tu ne travailles pas,tu bois et tu fais peur à Damian je… »
« Tu vois quelqu’un d’autre je le sais,c’est pour que l’autre vienne que tu me mets dehors ?C’est ça ? »
Damian se douta qu’il avait bu et que ça expliquait son ton sévère et mauvais,il avança tout de même jusqu’à l’entrée de la cuisine et écouta le reste de la conversation pour s’assurer que sa mère parviendrait à le mettre dehors mais au lieu de ça,il la frappa. Le bruit de la gifle,il l’entend encore résonner dans sa tête aujourd’hui. Sans réfléchir,il poussa violemment la porte de la cuisine et se mit entre sa mère et ce salaud qui osait lever la main sur une femme. Il lui mit un coup de genou bien placé .Il avait signé son arrêt de mort parce qu’après ça,il se prit une raclée magistrale mais peu lui importait,sa mère allait bien et c’était le plus important pour lui. Il passa la nuit suivante à l’hôpital et sa mère lui promit de ne plus jamais amener personne chez eux.
Anecdote(s) de l'adolescence : Dès qu’il fut en âge de travailler il le fit,faisant de petits boulots par ci par là de façon à aider financièrement sa mère. Elle avait beau s’épuiser à la tâche,il voyait bien qu’elle avait du mal à joindre les deux bouts et qu’elle essayait pourtant toujours de lui faire plaisir et de lui offrir tout ce dont il avait besoin pour l’école et le reste. Il ne s’apercevait pas qu’il lui apportait déjà beaucoup en étant une sorte de génie et en commençant à se tracer un avenir bien plus glorieux que le sien. Elle mettait en lui tout ses espoirs perdus,elle aurait rêvé de pouvoir faire des études longues si elle en avait eut les capacités,malheureusement le ciel en avait décidé autrement mais elle ne comptait pas laisser tomber son fils et c’est ce qui lui donnait le courage de travailler autant,pour qu’il s’en sorte,qu’il ait la vie dont il avait toujours rêvé et que jamais il ne dépende de qui que ce soit.
Même s’il était d’un naturel sérieux et casanier,il n’était pas rare de le voir à certaines fêtes lycéennes ,s’amusant avec les autres .Ses sorties étaient plutôt rares mais quand il sortait,il ne faisait pas les choses à moitié et la plupart du temps se retrouvait affalé dans un coin ,tentant tant bien que mal de reprendre ses esprits ou bien il se retrouvait à batifoler avec une fille qu’il ne connaissait que de vue et qu’il trouvait tout d’un coup très intéressante. L’une de ces fêtes fut plus mémorable que les autres. Il devait avoir 17 ans peut-être plus ,c’était à l’anniversaire d’un de ses meilleurs amis et il était venu en pensant qu’il repartirait une heure plus tard pour pouvoir terminer de potasser son manuel de trigonométrie,c’était sans compter sur l’ambiance de folie qui régnait dans l’immense demeure.
Il se souvient parfaitement du début de soirée et du verre de vodka qu’on lui a servi mais il a assez de mal à remettre tout en ordre en ce qui concerne le reste de la soirée. Ce qu’il n’a cependant pas oublié c’est son réveil,jamais il n’avait eut aussi mal à la tête que ce matin là,il avait dû trop boire et son corps lui faisait maintenant payer.
Nu comme un ver,il se redressa et regarda autour de lui,il se trouvait dans une immense chambre,c’était celle des parents de son pote Brian . A côté de lui gisait une magnifique brune,une cheerleader du lycée qui lui tournait autour depuis un moment et à qui il avait eut du mal à résister mais qu’il préférait éviter pour ne pas s’attirer les foudres d’un de ses amis qui en était fou. Finalement ,il aurait mieux fait de ne pas boire mais le pire restait à venir. Il baissa la tête vers son bas ventre et tomba nez à nez avec un tatouage.
« Eh merde ! » jura t-il
Brian était en formation pour devenir tatoueur et alors que la fête battait son plein,il avait dû lui demander de lui tatouer une connerie. Heureusement,en passant son boxer il s’aperçut que le « Try me » était plutôt bien caché et qu’il fallait venir voir de près pour s’en apercevoir. Il se dépêcha de se rhabiller quand une main saisit son bras et qu’on l’attira sur le lit pour l’embrasser dans le cou,il sourit et la repoussa gentiment.
« Ecoutes Asha,je peux pas ,on risque de s’attirer des ennuis et j… »
Elle l’embrassait déjà ,le faisant définitivement taire. Ce fut sa relation la plus longue et la plus intense,elle dura 1 an,jusqu’à ce qu’il soit accepté à l’ISP.
Anecdote(s) à l'ISP : Avant même de connaître les résultats de son diplôme de fin d’année,il avait envoyé des demandes d’admissions à toutes les grandes écoles qu’Amsterdam comptait mais il espérait tout particulièrement être accepté à l’ISP bien qu’il savait que ça serait plus pour flatter son ego .En effet,il n’avait pas les moyens de payer les frais de scolarité et d’inscription et malgré ses capacités plus que développées,il était plus que sûr qu’il se contenterait d’une faculté publique où il suivrait des cours basiques de science po.
Quelques semaines plus tard ,il reçut ses réponses,toutes positives ce qui n’était pas étonnant en soi. Mais la lettre de l’ISP était accompagné d’une autre feuille qui l’intéressa tout particulièrement et pour cause,pour la première année,les élèves ayant les capacités intellectuelles d’intégrer l’école et pas forcément les moyens bénéficiaient d’une bourse tout le long de leur scolarité. Inutile de préciser qu’il ne perdit pas de temps pour passer l’examen d’entrée et qu’il se décida tout aussi rapidement pour intégrer cette école,laissant sa mère dans leur petit appartement de toujours pour enfin voler de ses propres ailes.
Très vite,il se rendit compte que l’institut était loin d’être comme il l’avait imaginé. Beaucoup était là grâce à l’argent de leurs parents et pour eux ce n’était qu’une sorte de passage obligatoire avant d’occuper un poste beaucoup plus important qu’un membre de leur famille réussirait à leur obtenir. Ce fut la première fois que l’inégalité sociale le frappa de plein fouet,il était si différents d’eux,peut-être trop. Les voir dépenser des fortunes pour une simple paire de chaussures et se plaindre de ne pas avoir assez pour vivre alors que leur garde de robe entière pourrait le faire vivre ,lui et sa mère,pendant des années,tout ça le révoltait et lui donnait envie de se battre encore plus pour montrer que l’argent n’était pas ce qui faisait la personne.