Crazy in Amsterdam
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 Ouh, darling, trouble so hard [Libre]

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MessageSujet: Ouh, darling, trouble so hard [Libre]   Ouh, darling, trouble so hard [Libre] Icon_minitimeJeu 3 Jan - 16:10

[pardon du très étrange topic ^^]

Là-bas, près des canaux
Sur la berge aux orties
Une sale fille bleue saute sur les flaques
Ses jambes égratignées invitent à danser
Un marlou de quinze ans qu’était venu s’noyer



Le soleil était se couchait doucement dans la ville d’Amsterdam. Sur les quais, près des canaux, James Lancaster se tenait debout, accoudé à une grille blanche rongée par la rouille. Il avait allumé une cigarette, une Dunhill, qui se consumait doucement entre ses doigts sans qu’il tire dessus. Ca arrivait souvent au jeune homme, ce genre de choses stupides. Il n’y pensait même pas. Et puis, quel intérêt, la cigarette ? Après tout, ce n’est qu’une addiction idiote a quelque chose qui enrichit les grands noms glorieux (ironie) de tout pays. Stop. Ce garçon en train de penser politique, pire, en train d’avoir des montées de révolte, ça n’existait pas. Lui exposait ses idées quand il le voulait. Mais la politique, il en faisait déjà suffisamment en cours comme ça. Et ça ne désespérait pas du tout James de faire des études ayant pour sujet quelque chose qu’il n’aimait pas. Il est comme ça, que voulez vous. Il se décida finalement –ou plutôt le fit sans réfléchir- a prendre une taffe de sa cigarette. Il recracha la fumée dans un nuage épais à l’odeur nauséabonde. Lassé de ce bal polluant, il la jeta à terre, l’écrasa du bout de sa chaussure et, une fois qu’il fut assuré qu’il était bien éteint, le ramassa avant de le mettre dans la poubelle la plus proche. Cette petite action écologique faite, il revint à sa posture de départ, regardant au loin des maisons qui coupaient la lumière orange du soleil. Décidément, même s’il n’était pas spécialement triste à ce moment là, ce genre de paysage avait des vertus consolantes, relaxantes même. Sans raisons précises, il se mit à sourire, avant de frissonner. L’air était frais, et ses chemise blanche et veste noire n’étaient pas suffisantes à son bien-être. Aucune importance. L’idée même de se dire qu’il était là, juste a regarder et à respirer, alors que dans quelques heures il serait sûrement a moitié nu dans son lit a bosser comme un fou sur ses devoirs politiques, ou de langues, ou même finir un dessin au crayon (car il était le seul a s’obstiner a faire ses devoirs a la main ; son mac était uniquement là pour recueillir ses envies littéraires) lui réchauffait le cœur.

Il résista a l’envie dérisoire d’allumer une autre cigarette, et sorti de la sacoche de cuir posée entre ses deux jambes son appareil photo, un Leica qui avait appartenu a sa mère, une beauté artistique totale. Il avait une envie profonde de peindre ce paysage, mais il n’avait pas le matériel, et la lumière ne resterait pas éternellement aussi somptueuse. Il fit donc une petite mise au point, baissa le flash et augmenta l’obturation, et déclencha l’appareil en appuyant sur le bouton. La photo serai, il en était sur, très belle. Lui et son fidèle Leica ne se trompaient jamais. Et puis, au pire, quelle importance ? Il aimait tellement les couchers de soleil qu’il ne tarderait pas a en voir un autre. Il rangea donc l’appareil et sorti son carnet a dessin, dans lequel se trouvaient nombreux croquis de personnes juste croisées, a peine entrevues, des paysages, des professeurs, des profils du Petit Prince, des profils de Cyrielle, d’autres de lui, souvent griffonnés, des phrases qui lui sortaient de la tête, en anglais, italien ou autre, plus ou moins en rapport avec le dessin. Il tourna une page, et, de sa main gauche, entreprit de saisir les grandes lignes de ce qu’il voyait. Il avait toujours eu une facilité étonnante à dessiner ce qu’il apercevait. En moins d’une minute, il avait tracé ce qu’un monsieur tout le monde aurait pu reconnaître juste rapidement, en passant par là. Distrait, il souffla sur une mèche qui lui barrait le front. Et se remit à regarder presque passivement, totalement ailleurs. Une personne troubla alors sa tranquillité, une jeune femme très belle, genre Nicole Kidman en souriante, avec ce côté étrange et attirant. Elle était accompagnée d’un garçon, au visage d’une beauté tellement attirante qu’elle en était aussi très bizarre. Elle rit, il fit les yeux doux. Dans cette lumière de coucher de soleil presque cliché, leurs deux bouches s’unirent sous les yeux de James. Sans penser a mal, juste subjugué par la magnificence de ce tableau, le jeune homme en traça, comme il venait de le faire pour le paysage, les grands traits. Puis, se sentant tout d’un coup très bizarre, il tourna la page de ces deux croquis mêlés et commença a tracer un dessin de deux amants complètement ivres, elle joignant ses bras derrière sa nuque a lui.


«Qu’est-ce que vous dessinez ? »

James sursauta. C’était mademoiselle-beauté-troublante, qui s’était détachée de son ami. Il ne l’avait même pas sentie venir, comme un serpent qui fonce silencieusement sur la proie. Il lui tendis néanmoins son carnet avec un petit sourire d’innocent qui essaye de se remettre de sa frayeur. Elle fronça les sourcils, examinant les traits du garçon, puis de la fille. Il ne put s’empêcher de rougir, il n’aimait pas quand on considérait ses œuvres comme ça, particulièrement quand ce n’était que des croquis, brouillons. Sans aucune gêne, elle saisit le petit carnet, en tourna les pages, ignorant le James devant elle, qui priait comme un fou pour qu’elle ne tombe par sur le dessin d’elle et de son mec, enlacés dans la lumière, et le prenne pour un voyeur. Evidemment, elle tomba dessus. Elle le détailla longtemps, pendant que l’auteur la détaillait elle. Elle faisait un merveilleux modèle. Un coup frêle, une beauté pleine de questions. Elle releva finalement sa jolie tête triangulaire, et eut une mimique entre le sourire et l’incompréhension. Là, le jeune homme ne savait plus du tout quoi penser. Il y eut un moment de blanc, d’équilibre et de presque peur timide, qu’elle brisa finalement. Au lieu de l’écouter, il constata que son mari, ou homme, n’était plus là. L’atmosphère se refroidissait. James se demandait s’il n’était pas en plein délire. Cette femme étrange au mari étrange disparu, l’air qui s’assombrissait…On ne peut plus étrange, comme continuation de soirée. Vu qu’une fois de plus son esprit c’était égaré –il avait l’air franchement étonné d’ailleurs, a présent- il mit un certain temps a rassembler son intelligence pour comprendre ce qu’elle venait de dire. Il se retourna, dos à elle, pour prendre une cigarette et l’allumer, légèrement paniqué. Il eut l’impression que son souffle frais était un doigt très délicat qui lui dessinait des signes étranges dans la nuque. La Dunhill allumée, il se retourna. En se demanda désespéramment s’il n’était pas bourré, ou pété. Il eut envie d’appeler Cyrielle, de lui expliquer qu’il était en bad trip. Qu’elle arrive. Il se demanda si elle allait le violer. S’il fallait qu’il s’enfuie, où se laisse faire. S’il fallait prendre ça pour une chance ou pour une horreur fini qui ferai de lui un pouilleux jusqu'à la fin de sa vie. Peut être qu’il devrait témoigner dans des émissions stupides… ? Il cilla, chassant ce nombre incalculable de pensées complètement déraisonnables qui s’imiscaient dans sa tête, pour cause de trop-plein d’imagination.

« Je m’appelle Zadie. Vous êtes très doué. Vous étudiez l’art, j’imagine ? »
Elle avait dit cette dernière phrase presque comme une affirmation. Tout d’un coup, dans la tête de James, elle avait plus un air de maîtresse dominatrice que d’autre chose. Il la regarda bouche-bée avant de réaliser qu’elle avait posé une question. Enfin, une affirmation. Trop bizarre pour qu’il ne réponde pas.

« Politique. Excusez moi, mais vous êtes très étrange… »

Pendant que la jeune femme éclatait de rire, James se demandait si ça allait finir un jour, et s’il avait oui ou non fumé quelque chose. Seulement, il eut l’impression que tout ça était bien réel, et que lui seul jouait son paranoïaque finit. Il se demanda si Cyrielle l’engueulerai d’avoir tant d’imagination, et surtout d’être aussi con. Jolene, celle qui autrefois lui avait brisé le cœur, l’aurait engueulé, il n’avait aucun doute sur ça. Past is past, après tout. Il reprit son carnet a dessin, que Zadie lui tendait. Puis il la regarda fouiller dans sa poche et en sortir un petit carton blanc, qu’elle lui tendit en suivant. Il le prit entre ses doigts, le parcouru des yeux. Tout s’expliquait plus ou moins. Elle possédait une galerie en France. Il n’avait jamais entendu parlé de ce Jam Exposition, nom stupide d’ailleurs, mais une occasion était une occasion, et puis il n’allait pas lui renvoyer sa carte a la figure, bizarrerie et imagination ou pas. Il la glissa dans son carnet, qu’il glissa dans son sac. Puis, parce qu’il n’avait pas non plus envie d’allonger cette discussion (carte ou pas, directrice ou pas, il se sentait mal a l’aise, et puis, il avait été assez impertinent), il lui tendit la main. Elle le regarda un petit temps d’un air pénétrant qui lui fit se sentir tout nu, puis la serra.

« James Lancaster. J’étais euh…Enfin voila. Au revoir. »

Il n’allait pas non plus dire qu’il était enchanté, ç’aurait été mentir. Elle sourit a nouveau et, comme si c’était tout naturel et qu’il ne l’avait pas du tout envoyer bouler, elle partie de son pas gracieux et presque d’un autre univers. Une fois qu’il fut hors de sa vue, il tira une longue bouffée sur sa cigarette (qui était la première qu’il fumait en entier !) et se remit sur son grillage, pas ravi de ne pas avoir de quoi oublier cet étrange épisode. Au lieu de s’énerver, il tapota de ses doigts contre la barrière, essayant de comprendre ce qui venait d’arriver. Très, trop étrange. Il faillit se pincer, et y renonça, trouvant d’avance l’idée trop ridicule. Il reprit son carnet et, passablement nerveusement, dessina l’étrange Zadie. Puis il écrivit de façon calligraphiée Strange Fruit. Puis Sexy Zadie. Hommage aux Beatles. Ensuite, il entreprit de penser à des choses plus normales. Genre, quand vais-je voir Cyrielle, ou que sont déjà, mes devoirs de russe ? Mhm…Passionnant. Au bout d’une demi-heure, il faisait tout a fait noir, a part la lueur du réverbère, et le vent soufflait plus fort, faisant frissonner le jeune homme. Au bout d’une demi-heure, il avait récupéré ses pensées normale, comme s’il ne c’était rien passé.
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Chloë Richardson

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MessageSujet: Re: Ouh, darling, trouble so hard [Libre]   Ouh, darling, trouble so hard [Libre] Icon_minitimeJeu 10 Jan - 23:01

« Tu l' aimes encore. Il te hante. Pas la peine de nier. Je ne suis pas dupe Chloë. »

La brunette assise sur son lit, détourna son regard d' un vieux cadre poussiéreux qu' elle tenait dans ses mains, pour poser ses yeux noisette sur son amie, qui venait de faire irruption dans la chambre.

« Ne dit pas n' importe quoi. Je suis tombée dessus par hassard. Et ça ravive de vieux souvenirs, de vieux et douloureux souvenirs. Voilà tout. »

« Pourquoi ne pas simple avoué que... »

« Oh ! Arrête avec ça, tu veux ? »

« Mais... »

« Je vais faire un tour ! »

De façon irritée, elle remit le petit cadre -dont la vitre était brisée- au fond du tiroir de sa table de chevet et referma celle-ci avec fureur, en en faisant tomber la pile de CD qui y étaient posée dessus. Elle attrapa sa veste en cuir Maje placée au fond de son lit et claqua la porte.
Elle dévala les escaliers à toute vitesse telle une réel furie, manquant de bousculer quelques étudiants sur son passage. Elle poussa la lourde porte de la résidence. A peine fit-elle un pas à l' extérieur, qu' elle inspira profondément cet air frais, doux, qui venait lui caresser les narines. Son coeur était serrer et ses yeux lui piquaient. Elle ressentait comme une petite boule à l' estomac, une gène, qui lui était insupportable. Chloë était une personne un tantinet secrète et solitaire. Elle n' était pas du genre à extérioriser ses sentiments, et gardait tout pour elle. Une bien mauvaise manie. Mais on ne pouvait pas le refaire. C' était ainsi. Pourtant, ce n' était pas faute d' avoir essayer. Elle avait tenter plusieurs fois de se confier à sa meilleure amie, mais c' était peine perdue. Les mots ne sortaient pas, elle faisait comme un blocage. La brunette n' était pas alaise lorsqu' il s' agissait de parler d' elle. Elle n' appréciait que très peu être au centre des discutions, et avait horreur que l' on s' apitoie sur son sort. Mais si il y avait vraiment une chose que la brunette farouche ne supportait pas, c' était que l' on lui dise ce qu' elle devait faire où penser. Ca la mettait hors d'elle. Un peu comme à ce moment, en faite.
C' était du Chloë, du pure et dure.


La jeune femme marchait vite. Beaucoup trop absorber par ses pensées. Elle faisait abstraction du monde qui l' entourait. Elle avait besoin de se trouver, de se retrouver seule, seule avec ses pensées confuses. La nuit tombait tout juste. Le temps commençait à s' adoucir. Elle appréciait tellement cette sensation, lorsque l' air frais venait caresser ses douces joues rosées. Elle marcha. Marcha jusqu' à se retrouver sur les rives du fleuves principale de la ville. Près des canaux. Un vrai un petit havre de paix, cette endroit. Elle resta quelques instants debout, face au fleuve, tripotant inconsciemment cette satanée gourmette en or blanc dont elle ne se séparait jamais, et où l' inscription ' C&R ' y était gravée. Cette gravure n' avait plus aucun intérêt à présent. Mais elle ne pouvait se résoudre à se défaire de ce petit bijoux sentimentale. Tout comme cette photo, qu' elle gardait précieusement cachée au fond de son tiroir. S' en défaire voudrait dire que c' est fini. Et malgré les semaines, les mois, les années, qui s' étaient écoulés depuis le départ de Raphaël, Chloë, aussi absurde que cela pouvait l' être, était encore attaché à cet homme, à ce lâche, qu' elle avait tant aimé. L' aimait-elle encore ? Non. Je n' appellerais pas ça de l' amour. Mais d' une façon inconsciente, il tenait toujours une petite place bien enfouie au fond de son coeur. Bien sûr, il était hors de question qu' elle le reconnaisse ! Et encore moins question qu' elle se l' avoue. Elle trouvait tellement ça insensé et puéril. Comment pouvait-on encore ressentir le moindre petit sentiment envers un homme qui décide de sortir de notre vie du jour au lendemain, sans en informer, je pense, la principale intéressée, sa petite amie. Jusqu' à ne plus lui donner signe de vie. Elle éprouvait une rancoeur sur dimensionnée pour cette homme. Et sa part de fierté l' empêchait de s' avouer qu' elle n' avait pas totalement oubliée Raphaël.
Mais comment Tins', sa colloc' pouvait insinuer de telles foutaises. Bien entendue qu' elle ne l' aimait plus. Et il était encore moins question que qui que ce soit hante la divine Chloë. Bon, il est vrai, la piquante brunette avait réagit au quart de tour. Mais comment pouvait-elle sous-entendre que la jeune Richardson était encore et toujours amoureuse de ce crétin et cet enflure de Raphaël ? Même la principale intéressée -soit Chlo'- ne savait pas ce qu' elle ressentait pour ce garçon. Ces sentiments étaient confus, flous. Elle ne demandait qu' à y voir claire. Mais sa mauvaise fois l' empêchait de rester réaliste. Elle était têtue. C' est tout.


« Usé par l'oubli. On oublie pourtant, qu' un jour on sait aimé, qu' un jour on a vécu, que la vie est passée, que la passé n' est plus. * » Murmura-t-elle.

Puis d' une manière naturelle, elle fit quelques pas le long des canaux. La nuit était tombée. Les lumières de la ville se reflétaient dans les eaux troubles du fleuve. C' était un beau spectacle. Son attention fut amenée sur un silhouette, à quelques mètres. Une personne, certainement un homme, que l' on reconnaissait à ses traits, était assise sur un grillage, il semblait griffonner quelques choses sur un carnet. Sans comprendre se qui l' attirait vers lui, la curiosité sans doute. Elle se rapprochait d' un pas lent. Lorsqu' elle fut assez près de celui-ci. Elle reconnue James. Un élève de l' ISP connu sous le surnom du ' mec de la machine à boisson '. C' était devenu un jeu entre eux. James. James était un garçon sache et peut dévergondé. Tout comme Choë, il savait se contenir. Mais lorsqu' ils étaient tous les deux. Une sorte de folie les animaient. C' était quelque chose de spéciale.

« En plus de sauver des jeunes femmes en détresses victimes mes méfaits des machines à boissons, Monsieur Lancaster dessine. Egalement. Que me caches-tu d' autre sur ton humble petite personne, James ? »

Une fois arrivée à son niveau, elle se stoppa devant lui jetant un coup d' oeil furtif à ce que le jeune anglais dessinait.

« Et en plus de ça tu es doué ! Mais, serait-ce trop indiscret, de te demander qui est cette Zadie ? » dit-elle en lançant un regard interrogateur au jeune homme.


* Damien Saez - Usé.
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