I' m sorry guy ! [P]

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Qu' y-a-t-il de pire que de conduire durant une tempête de neige, lorsque la vent est contre vous, que vos essuie-glace à ce stade là ne sont plus qu' une fantaisie de plus à votre superbe Mini Austin flambant neuve, et que vous avez perdu tous vos moyens - j' insiste sur tous - et qu' au lieu de prendre la sage décision d' attendre que le temps se calme en se garant sur la bas côté de la route, vous continuiez votre chemin pour arriver à temps à votre cours de langue, parce que d' une sécher les cours c' est mal et que de deux votre professeur d' italien est genre trop craquant ! Réponse : Conduire dans une tempête de neige où le temps est vraisemblablement contre vous et de renverser par dessus tout un passant sur le bord de la route ! Dont après ça, une question existentielle persiste : qu' est-ce que foutait ce type dehors avec ce temps ?
Dieu soit loué, au final plus de peur que de mal ! La victime de l' imprudence de Savannah, s' en est sortie pratiquement indemne, si l' on fait abstraction de son bras cassé, et ses quelques côtés fêlées bien sûr...

Après l' accident, tous s' est passé très vite. Les secours ont conduit le blessé à l' hôpital et ont assuré à Savannah que celui-ci était hors de danger et qu' elle ferait mieux de rentrer chez elle, et ont promis qu' ils la recontacteraient dès la sortie de l' hôpital de l' accidenté. Ceux qu' ils ont fait. Savannnah en a d' ailleurs profiter pour demander le nom et l' adresse de celui-ci pour aller dès lors lui présenter ses plus sincère excuses. C' est avec surprise qu' elle apprit que celui-ci résidait à l' ISP.

C' est alors vêtue d' un slim Seven, d' un simple tee-shirt blanc Armani, et d' une paire d' escarpins en cuir camel Christian Louboutin - un look simplissime mais efficace - que la brunette se dirigeait d' une démarche parfaite assurée en direction la chambre d' un certain Gabriel Sinclair, une boite de chocolat à la main en guise de petit remontant.
Au fur et à mesure qu' elle avançait dans les longs couloirs, elle prenait soin de regarder chaque numéros de portes, pour être certaine de ne pas s' égarer, ou encore de taper à la mauvaise porte.

Enfin arrivée devant la chambre n° 5806, Savannah s' immobilisa, et se posta devant la porte. Elle se racla légèrement la gorge pour éclaircir sa voix et toqua finalement à la porte. Elle n' avait préparé aucun petit discoure à l' avance et n' avait strictement aucune idée de ce qu' elle allait lui dire, elle improvisera simplement.

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Du bruit à la porte...Décidement il ne pourra pas regarder son match tranquillement. Il se leva de son divan avec beaucoup de regret, après tout il y était confortablement installé depuis plus de 20 minutes et voilà qu'il devait se lever pour aller voir qui était entrain de le déranger. Ce qui l'enervait le plus dans cette histoire était le fait que c'était un match très important de son équipe favorite et que ce n'était pas une redifusion! Il pouvait se passer n'importe quoi et ce à chaque instant, aussi il hésita devant la télé, encore concentrer sur le terrain vert, suivant le ballon des yeux puis se décida à se traîner jusqu'à la porte. Il mit un coton ouaté qui traînait sur une chaise, parce qu'il ne portait qu'un tee-shirt et n'était pas présentable pour aller ouvrir la porte, surtout qu'il n'attendait pas quelqu'un à cette heure...

Ouvrant la porte légèrement, juste assez pour voir au complet la personne se trouvant derrière. Une jeune femme habillée ausis simplement que lui et qui étrangement tenait une boîte de chocolat. Bon la première idée qui lui passa par l'esprit était qu'il devait s'excuser pour quelque chose mais il ne trouvait pas quoi, et se rendit compte après que c'était elle qui avait la boîte dans les mains. Une deuxième option lui passa par la tête, était-ce pour le bal de Noel? Il n'avait jamais vu cette personne auparavant et ne croyait pas l'avoir dans ses classes. Avec un regard interrogateur, il regarda rapidement la jeune femme de haut en bas et se dit que vraiment, non, il ne la connaissait pas.

"Hem...je peux t'aider?"

Bien sûr, il n'allait pas lui fermer la porte au nez sous prétexte qu'il n'avait aucune idée de qui elle était, en plus elle était assez jolie alors ce n'était pas le temps d'être détestable. Il ouvrit un peu plus grand la porte de sa chambre pour passer une épaule de l'autre coté, histoire d'être sûr que ce n'était pas pour une invasion de domicile. Non il n'était pas paranoiaque, seulement ce n'est pas qu'aux autres que cela arrive.

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D' un geste parfaitement contrôlé, Savanah ramena une mèche de ses longs cheveux doux et soyeux derrière son épaule. Elle espérait trouver ce fameux Gabriel dans sa chambre, car au moins elle n' aurait pas traversé toute la résidence pour rien - tout en sachant que la chambre de la brunette se trouvais de l' autre côté de l' établissement, à savoir dans l' aile Sud. Elle tendit alors l' oreille vers la porte, pour écouter ce qu' il s' y passait derrière et c' est rassurée qu'e elle reconnue le bourdonnement d' un poste de télévision allumé et des bruits de pas qui se dirigeaient vers elle.

La porte s' ouvrit. Enfin, du moins s' entrouvrit à peine. L' entrebâillement de celle-ci laissait que légèrement percevoir un homme grand et plutôt robuste aux cheveux clairs. Savannah haussa un sourcil, un regard interrogateur à l' envers de celui-ci. Certainement le dérangeait-elle. Mais après tout qu' importe. Elle n' avait pas fait tout ce chemin pour rien. Et comptait réellement s' excuser.
Après quelques petits secondes d' un blanc confus et hésitant le jeune homme lâcha « Hem...je peux t'aider ? » tout en ouvrant la porte en grand. Savannah acquiesça d' un large sourire.

« Excuse-moi sincèrement si je te dérange et d' arriver comme ça à l' improviste, c' est parce que en faite... » Elle marqua une pose.« Gabriel Sinclair ? » dit-elle en pointant son index sur lui.

Elle voulu prendre d' abord soin de savoir si ce jeune homme était celui qu' elle cherchait, car imaginez la boulette si elle commençait à couvrir d' excuses la mauvaise personne. Il la prendrait pour une vraie dingue-hystérique-sur-talons-aiguilles.

« Car si ce n' est pas le cas, tu ne saurais pas où je pourrais le trouver ? J' ai vraiment besoin de lui parler ! Je dois mettre au clair quelques petite trucs... Heu Rassure-toi rien de bien grave,... M' enfin tout dépend sous quel angle on voit la chose quoi ! ... » Elle se stoppa. Elle se mettait encore à vomir un flot de paroles. C' était tout Savannah ça, elle parlait, elle parlait et rien ne pouvait l' arrêter. Quand elle commençait c' était assez dure de l' interrompre, c' était genre une usine à paroles.