Crazy in Amsterdam
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 Et si on en parlait ...[Adrian]

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MessageSujet: Et si on en parlait ...[Adrian]   Et si on en parlait ...[Adrian] Icon_minitimeJeu 6 Déc - 1:18

*SUR LA DEUXIEME MARCHE

La pièce était elle aussi particulièrement haute sur plafond, les foyers des grandes écoles privées ne ressemblait que très peu aux autres et dans celle-ci, tout amenait à l’apprentissage. Pourtant, elle ne paraissait pas servir a ça, le baby-foot avait l‘air usé tellement il avait servi et l‘immense bibliothèque collée au mur de gauche semblait poussiéreuse.
La pièce était assez longue et éclairé au bout par d’immenses fenêtres. Elsa et Adrian étaient installés dans les deux seuls fauteuils de velours prêt de la fenêtre. La pièce était quasiment vide et assez vaste pour que la blonde remarque à peine les deux jeunes filles installés aussi dans le foyer.
Le rire clair qui sortait de sa gorge ne s’arrêtait pas et sa main lié a celle d’Adrian ne restait pas fixe. Elle touchait le bout de ses doigts, les entrelaçait avec les siens, caressait sa paume … . Les habitudes étaient revenues vite, preuve de leur complicité d’antan. L’italien n’avait pas changé, il était aussi séduisant qu’avant si ce n’était plus et il était inégalable en tout point. Subjugué, la demoiselle se mordait souvent la lèvre en le regardant.
A nouveau elle rit en remettant derrière son oreille une mèche de ses cheveux.


- Je te dis que c’est toi Adrian qui a dit « on dort par terre » ce soir là !


Elsa faisait preuve d’une mauvaise foi à peine imaginable. Ce souvenir était gravé en elle et elle aurait pu le décrire avec précision.
Le soleil de l’Italie avait disparu depuis quelques heures et laissait place a de jolies petites étoiles qui n’éclairaient pas grand-chose mais qui espionnaient sans gêne deux enfants chuchotant et riant dans un grand lit revêtu de draps roses pâles.
La petite fille chuchotait en jouant avec ses jambes menues
« oui mais pourquoi mon papa, il veut pas que tu dormes avec moi ? », la blonde aux yeux brillants attendait une réponse face à un garçon gêné qui lui dit « Heu … Sebastian, il m’a dit que les grandes personnes dormaient ensemble pour avoir des bébés ».
La petite blonde rit a nouveau en étouffant ses éclats sous la couette « han ! C’est vrai ? Mais il faut pas qu’on ait un bébé maintenant ! Je suis trop petite, faut que je finisse d’apprendre l’alphabet au moins ! », l’italien avait haussé les épaules et avait affirmé qu’il pouvait s’occuper du bébé, qu’il savait comment s’y prendre avec Ella sa sœur. A cela, la jeune Doval avait rétorqué « non ! Il faut qu’on dorme par terre Adrian ! Sinon je vais avoir un bébé. En plus, je veux pas être grosse comme Eloisa Bonifass ». Le lendemain, Mme Doval les avait trouvé allongés endormis au sol et n’avait même pas pris la peine de leur demander pourquoi, la scène était bien trop attendrissante. 

En souriant, elle continua a le taquiner a ce sujet puis se redressa et s’installa sur ses genoux sans lâcher sa main. Avant qu‘il parte, les deux jeunes gens étaient assez tactiles, la culture du pays y poussait et leur complicité aussi. A tel point qu‘on les croyait souvent ensemble.
Elsa ne s‘était pas gênée pour recommencer loin d‘imaginer la réputation d‘Adrian et les ennuis qu‘elle lui créerai concernant ses conquêtes.


- Mais quel menteur ! Je te dis que c’est toi qui savait pas faire les bébés a 7 ans !


Il avait su trouver la plus belle manière de parler de sa défunte mère. Il ne s’était pas lamenter sur le sort d’Elsa, il avait amené ses souvenirs de Mme Doval et la jeune fille n’aurait pu rêver mieux. Adrian avait ce petit quelque chose que personne d’autre n’avait. Il savait comment la prendre, comment la calmer, comment lui parler, comment la faire rire ...
En fixant la vue à l’extérieur, le sourire aux lèvres, Elsa se dit qu’Amsterdam serait une ville bien plus attrayante qu’elle ne le pensait. Il était là.
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MessageSujet: Re: Et si on en parlait ...[Adrian]   Et si on en parlait ...[Adrian] Icon_minitimeJeu 6 Déc - 14:15

Il ne pouvait pas être plus claire, et ce pour deux raisons. La première portait le doux prénom de Valentine….quant à la seconde, il n’aurait su l’exprimer avec des mots, en la découvrant assise sur les marches de l’escalier, il s’était senti complètement perdu. Comme si instantanément, tout ce qui lui paraissait acquis, comme son attachement progressif pour la jeune hollandaise, semblait s’être envolé dès qu’Elsa lui avait adressé un sourire.
Il savait également qu’elle n’aurait sans doute pas compris où il avait voulu en venir, ou du moins pas tout de suite, c’était mieux ainsi….il préféra lui annoncer qu’il était désolé.

Ils avancèrent main dans la main ! Il avait tendu la sienne, alors que l’ambiance devenait électrique. Sa paume tournée vers le ciel, toute prête à recevoir la menotte délicate d’Elsa, ressemblait au drapeau blanc, symbole d’une trêve. Ils n’étaient pas encore prêts pour affronter les démons du passé, ces souvenirs qui les rongeaient et la douleur de leur solitude durant ses trois dernières années. Il était temps de faire la paix. Et elle semblait d’accord. Un sourire s’afficha sur son visage et il entraîna donc la jeune femme dans ce foyer qu’il connaissait bien pour y avoir passé beaucoup de temps.

L’atmosphère s’était adoucie. Adrian, encore un peu choqué par ce qu’elle venait de lui annoncer brutalement, luttait contre lui-même pour ne pas se mettre à pleurer de colère. Oui, il était en colère contre ses parents. Pourquoi lui avait-il caché le décès de cette femme qui avait été pour lui comme une seconde maman, comme une marraine, la sienne étant totalement inexistante dans sa vie. Le lendemain, il éclaircirait la question mais en cet instant de retrouvaille moins tendue, l’heure était aux souvenirs. C’était sa propre façon de rendre hommage à sa mémoire puisqu’il n’avait pu l’accompagner dans son dernier voyage.


« Tu te rappelles le jour où on a mis le feu au rideau en jouant avec des bougies ? Elle nous a fait écrire que le feu était dangereux plus de cent fois et on a finit par se lancer de l’encre avec nos stylo-plume….Comme on s’est fait engueulés, on a été séparé pendant 3 jours…On se parlait de nos chambres avec des Talkie Walkie. »

Il souriait à l’énonciation de ces souvenirs dont le temps n’avait nullement terni les couleurs.. « Tu te souviens ? » « Tu te rappelles » « Et la fois où »…Ces mots étaient répétés souvent depuis ses dernières minutes écoulées ou, assis dans l’un des fauteuils de la pièce, il était penché vers elle, les coudes sur les cuisses, pour bien la voir et tenir entre ses mains élégantes celle de la jeune femme. Elles jouaient avec ses doigts, entrelaçaient les siens, caressait sa paume, pressait le bout de ses doigts et il accompagnait ses mouvements. Vu de l’extérieur, il devait sans doute ressembler à un couple et les deux jeunes femmes qui, tout comme lui avait le droit de pénétrer dans l’école en dehors des cours, semblèrent gênées par les rires clairs et francs des deux jeunes gens. Elles finirent par se lever et quittèrent la pièce sous le regard distrait du jeune Visconti.

Ce qu’elle pouvait être belle, elle arrivait à le troubler par instant, l’embarrasser même, principalement lorsqu’elle se meurtrissait les lèvres de ses dents blanches. Il avait envie de l’embrasser, de la serrer dans ses bras et ne plus la lacher de peur qu’elle ne s’envole mais, aussitôt, il pensait à Valentine et se sentait coupable. Bien sûr, leur histoire n’était pas faite pour durer au départ, mais au fur et à mesure des mois qui passent, sans doute s’était-il attaché sans s’en rendre compte…Imaginant que cela ne pouvait pas marcher entre eux, il ne s’était pas fait peur tout seul et dès lors, elle était toujours la, et chaque jour qui passait elle prenait un peu plus de place dans sa vie, s’imposant petit à petit aux yeux des autres.

C’est un souvenir évoqué par la jeune blonde qui le sortit de ses pensées, un souvenir qu’il n’oublierait jamais…. Son petit air supérieur et sûre de lui lorsqu’il avait annoncé fièrement que les bébés, ça ne lui faisait pas peur. Ils avaient finis sur le sol, de peur d’avoir des bébés d’autant plus que Monsieur Doval n’acceptait que difficilement qu’un petit garçonnet, aussi jeune soit-il, ne finisse dans le lit de sa belle Elsa. Aujourd’hui, il pouvait comprendre mais à l’époque, alors qu’il n’avait que six ans, il trouvait cela injuste…. Sous le couvert de Madame Doval, il rejoignait la fillette le soir et il discutait des heures durant. Ce jour la, la perspective d’être parents à sept ans effrayèrent la demoiselle qui leur proposa de dormir à même le sol et aujourd’hui, elle osait dire le contraire. Indigné, il écarquilla les yeux, un sourire outré mais amusé au coin des lèvres, il s’apprêtait à lui répliquer que c’était son initiative, mais il fut interrompu, intrigué par les faits et geste d’une Elsa qui, se levant, reprenait place sur les genoux d’Adrian qui, instinctivement, avait ôté ses coudes et s’était appuyé contre le dossier du siège.
Une main toujours dans la sienne, il pensa une nouvelle fois à Valentine…Si elle savait ça…Il n’osait même pas y penser et Elsa l’aida grace à sa déconcertante mauvaise foi


« Mais laisse moi rire…..c’est toi qui m’a dit que tu ne voulais pas ressembler à Eloisa….et c’est toi qui a voulu dormir par terre…Tu es d’une de ses mauvaises foi Elsa….je suis scotché… Je savais très bien comment on faisait les bébés quand j’avais 7 ans…et je me rappelle que je t’ai même qu’on ne risquait rien et tu as insisté pour dormir à terre…..Et ne me contrarie pas où tu vas mourir de rire »

Pour terminer sa phrase, il avait posé sa main libre sur la taille de la jeune femme et on sentait qu’elle était toute prête à presser sa peau sous des chatouilles qui pourrait être insoutenable. Il lui semblait qu’elle n’était jamais partie. Ils étaient toujours aussi tactiles, leur complicité se renouait petit à petit. La seule différence résidait peut-être dans la nature de leur sentiment. Aujourd’hui, il avait conscience de l’avoir aimé et avant Valentine, il avait toujours su qu’il l’aimerait toute sa vie. Aujourd’hui, seul le doute persisterait mais en cet instant, seule Elsa comptait…..
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MessageSujet: Re: Et si on en parlait ...[Adrian]   Et si on en parlait ...[Adrian] Icon_minitimeDim 9 Déc - 1:09

Son contact lui avait beaucoup manqué, et malgré un mauvais départ, maintenant qu’ils étaient réunis l’un contre l’autre, il en faudrait beaucoup pour la faire bouger.
Les souvenirs se succédèrent et les rires des 2 italiens leurs donnaient plus de valeur. Elsa et Adrian avaient vécus beaucoup de choses ensembles, aucune petite amie n‘avait survécue à leur complicité. Elle avait occupée les ¾ de son temps dés l’âge de 6 ans et il en était de même pour le jeune homme.
Après avoir survolé le sujet « futile » de leur enfance, le jeune brun s’attarda à lui demandé ce qu’elle faisait là. A vrai dire, la question, elle se la posait depuis un bon moment maintenant. Le désir de retrouver Adrian avait évidemment poussé la jeune femme a écoutée les « recommandations » de son père mais Elsa savait parfaitement qu’elle n’était pas là par plaisir, son rang social l’y forcée simplement.
La jeune femme était une littéraire et si les grands de ce monde étaient des intellectuels, elle l’aurait su. Plus jeune, lorsqu’elle s’était rendue compte des sentiments qu’elle avait pour Adrian, elle s’était imaginé que lorsqu’ils seraient mariés, elle s’occuperait d’apprendre l’alphabet à leurs enfants et lui, leur apprendrait les additions.


- Je … j’ai tenté l’examen d’entrée tout à l’heure à vrai dire. Papa voulait que … enfin tu le connais, il est très ambitieux pour moi … et Elle soupira Il n’écoute pas vraiment ce que je veux … je le remercierai peut-être un jour pour ça.


Finalement, la jeune femme n’ayant pas lâchée sa main, se dit qu’il lui en fallait plus. Ainsi, la blonde laissa basculée son corps contre le sien. Malgré les sentiments qu’elle avait pour lui, le geste n’avait rien d’ambiguë. Son parfum de luxe l’enivra à nouveau et elle en sourit. Il ressemblait à son père, il n’aimait pas qu’elle lui dise, c’est pour cela qu’elle se tut mais il fallait avouer qu'Adrian n’avait pas été adopter.
Doucement, elle chuchota près de son oreille :


- Tu m’as manqué Visconti …


Son premier Noël avec lui depuis 3 ans allait être merveilleux. Inoubliable à vrai dire, mais la jeune blonde n’imaginait pas à quel point. Depuis l’enfance, ils n’avaient jamais été séparés pour les fêtes.
Chaque 25 Décembre, ils se retrouvaient dans un quelconque gala dans auquel était souvent invités l‘une de leur famille. Enfant, les deux meilleurs amis passaient la soirée à se cacher sous les tables, en grandissant, ils avaient gardés l’habitude de fuir le monde, souvent agacé par le fait de démentir une quelconque liaison les concernant.
Leur tradition perpétué et chaque années, ils s’offraient leurs cadeaux le lendemain matin, lorsqu‘il n‘était plus que tous les deux autour du sapin. "le meilleur pour la fin"  avait le réflexe de dire chaque années Adrian.
Comment avait-il vécu 3 ans sans leurs habitudes, leurs traditions, leur humour similaire, leur bêtise ? Il avait fait cela, uniquement parce qu’elle avait eu le malheur d’avoir un petit ami ?
Et puis, elle prononça la question lui pendait aux lèvres, il fallait qu’elle sache pourquoi elle avait été privée de sa tendresse, de son charisme pendant tant d’années. Sans lâcher sa main et restant assez prêt de sa joue gauche, elle ferma les yeux puis articula :


- Adrian … pourquoi t’es parti de Pescara, il y a 3 ans ?


A nouveau dite en français, la phrase sonnée mal aux oreilles de la jeune femme. La jeune blonde l’avait dit dans la langue de son père comme pour qu’elle soit inaudible au Adrian qu’elle ne connaissait pas vraiment, elle parlait au Adrian Visconti qui l’avait attendu pendant 12 ans devant chacune de leur école privée.
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MessageSujet: Re: Et si on en parlait ...[Adrian]   Et si on en parlait ...[Adrian] Icon_minitimeLun 10 Déc - 14:51

L’espace d’un court instant, lorsque le ton était monté entre les deux jeunes gens, il crut sincèrement qu’il y avait peu de chance qu’il partage à nouveau une telle complicité. Pourtant, l’annonce du décès de sa maman l’avait instantanément calmé et seul les souvenirs de leur enfance, plus souvent bon que le contraire, lui revint en tête. Au foyer, ils avaient échangés quelques souvenirs quand petit à petit elle s’était rapprochée, assise sur ses genoux, la menaçant de l’accabler de chatouille si elle ne faisait pas preuve de plus de bonne volonté. Il s’amusait comme des enfants, comme s’il ne s’était jamais quitté et pourtant, un petit quelque chose de différent flottait dans l’atmosphère. Il n’aurait su dire de quoi il s’agissait….ou du moins, préférait ne pas le savoir. Une question lui pendait aux lèvres et il a lui posa. Que faisait-elle à Amsterdam ? Il doutait sincèrement qu’elle soit la pour lui, même si cette simple idée le ravissait sans qu’il ne veuille bien se l’admettre. Il l’écouta attentivement, elle ne semblait pas ravie d’avoir à étudier à contre cœur ce qui ne l’intéressait sans doute qu’à moitié :

« Oui…Faire les choses à contre cœur n’est jamais agréable mais bon…. Cela dit, je suis donc redevable à ton père de t’avoir envoyé ici alors ? Et d’ailleurs, pourquoi ne m’as tu pas fait savoir que tu arrivais ?…Et tu as pris quelle option ? » s’inquiéta-il alors qu’il caressait de son pouce la main de la jeune femme.

Le corps de la jeune femme se renversa contre celui du jeune homme qui instinctivement lâcha la main de la demoiselle pour la serrer dans ses bras. Une fois de plus, il eut une pensée pour Valentine….et une fois de plus, Elsa se rappela à son bon souvenir « Tu m’as manqué… » …Il lui avait manqué et cette simple phrase avait suffit à réveiller à lui bon nombre de questions et de sentiments enfouis, comme refoulés. Il avait pensé à elle chaque jour. Les premiers temps, il l’avait cherchée dans chacune des filles qu’il avait pu rencontré, il l’avait imaginée dans chaque baiser offert, dans chaque caresse. Pas une seul jour durant un peu moins de trois ans, il n’avait pas souffert de la savoir si loin de lui, en aimer un autre par exemple. Seul Valentine semblait avoir réussi à lui faire oublier à quel point il avait pu être amoureux. Pourtant, ces quelques mots lui firent autant de mal que de bien. Il la serra dans ses bras, tout contre lui, respirant la douces fragrance de son shaampoing et il ajouta


« Rares sont les jours où je n’ai pas pensé à toi… »

il aurait souhaité que le temps s’arrête, que la réalité ne s’impose pas à lui comme une claque en pleine joue. Cette réalité…. Il avait quelqu’un dans sa vie et il ne trouvait pas la force d’empêcher Elsa d’être si proche physiquement… Il avait quelqu’un dans sa vie et n’avait pas la force de l’annoncer à la jeune femme… Il avait quelqu’un dans sa vie…y pensait à chaque accolade, à chaque sourire, à chaque emballement de son cœur….il se sentait coupable mais impuissant…Alors oui, il aurait souhaité que le temps ne cesse de s’égrainer pour pouvoir profiter durant quelques instants encore, ce contact interdit par son attachement à Valentine.

Une autre réalité le surprit. Une question qui lui retourna le cœur également mais tout autrement. Le souvenir de sa peine enfouie elle aussi, cette image qui s’imprimait à nouveau sur sa rétine d’un baiser échangé entre son premier amour et cette homme qu’il détestait tant. Elle le lui avait chuchoté, et sans doute avait-il profité qu’elle ne le regarde pas dans les yeux pour lui susurrer un semblant de vérité…sans trop se mouiller, sans trop s’investir …Il répondit en Italien…la langue de l’amour…sa langue maternelle qu’elle comprenait si bien….. Elle lui parlait en français, il répondait en Italien…Si elle parlait italien, elle répondait en français, sauf s’il ne voulait être compris ou s’il se disputait…


« Je n’ai pas supporté te surprendre dans d’autres bras que les miens…je ne voulais pas le voir t’embrasser, t’imaginer dans ses bras, dormir chez lui peut-être qui sait…je sais pas….Cette idée me déplaisait et me faisait mal à un point….J’ai préféré partir…sans rien voir…C’était mieux pour moi et pour nous…..Je te l’ai déjà dit non ? L’amitié ça n’existe pas Elsa…. »

A cette époque, cela faisait bien longtemps qu’il avait cessée de l’apprécier comme une amie, préférant l’aimer comme un amant
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