Clayton en image ;• Identité :Nom : Strummer
Prénom(s) : Clayton
Surnom(s) : Cley’
Âge : 19 ans
Date de naissance : 4 février
Lieu de naissance : Boston
Nationalité : Américaine
• Scolarité :Année d'étude : 1ème année
Note à l'examen d'entrée : 71%. C’était moins une pour se faire accepter.
Langues : Clayton n’a jamais été un grand friand des langues étrangères, et c’était pour cette principale raison qu’il ne voulait absolument pas venir dans cette école. 3 langues à choisir ? Ce fut pour lui douloureux ; il a finalement opté pour le français, le russe et le chinois, parlant déjà couramment l’anglais et le néerlandais, que ses parents l’ont forcé à apprendre pour son entrée.
Options : Musique, c’était pour lui une évidence. Littérature, ça l’était moins ; encore un coup de ses parents. Cependant, il s’est prit d’une passion étrange pour cette matière et rêverait peut-être même secrètement de devenir écrivain.
Sport : La natation. Il déteste tous les autres.
• Biographie :Ascendance sociale : On ne peut pas dire que ce jeune homme ait tout d’abord eu la vie simple. Contrairement à ses petits camarades, ce n’est pas ses parents qui lui ont dit de venir ici et qui financent tout grâce à leurs millions. En fait, son père et sa mère n’étaient autre que des ouvriers américains, citoyens respectables qui payaient leurs factures et remboursaient petit à petit le prêt de leur maison ; rien ne destinait Clayton à cette voix. Le jeune homme passa son enfance sans trop d’encombres, du moins aux yeux de ses géniteurs ; ils n’avaient aucune idée de ce que leur fils endurait à l’école. Etant un garçon intelligent, il avait de bonnes notes sans se fouler et prit l’habitude de ne plus trop travailler. Ses camarades de classe, aussi jaloux qu’admiratifs, décidèrent de profiter de ce petit garçon sans défense. La plupart d’entre nous ont toujours eu quelqu’un là pour nous protéger ; un grand frère, un cousin, une voisine. Clayton, étant fils unique et n’adressant pas la parole à ses voisins, était seul. Il ne voulait pas se plaindre à son père qui avait déjà assez de problèmes comme ça avec son boulot où il trimait dur ; et sa mère aurait été impuissante. Il laissa donc les autres s’en prendre à lui et le forcer à leur faire leurs devoirs. Il n’avait que 8 ans. Il ne savait pas qu’accepter une fois revenait à leur dire qu’il accepterait toujours, il ne pensait pas mal faire en « rendant service » à de petits cons violents. Et les sévices continuèrent. Clayton devint petit à petit une tête de turc à l’école et bientôt du collège, les autres garçons s’en prenant à sa personne car il ne réagissait pas et restait silencieux. Et contre toute attente, les filles l’aimaient toutes. Déjà petit ou presque adolescent, il dégageait quelque chose d’étrange, l’impression qu’il était plus intelligent que la moyenne, qu’il comprenait les choses de la vie qui échappaient aux autres, qu’il pouvait devenir violent si on l’emmerdait trop et ce calme apparent qui contredisait tout, le fait qu’on ne l’entende jamais parler. Il était mystérieux et ça plaisait aux filles. Bien sur il ne le savait pas et il s’en fichait ; il était trop occupé à chercher comment s’en sortir. La solution lui apparut alors d’elle-même ; il fallait qu’il frappe un coup, et au sens propre. Un matin, alors que la ‘redoutable’ – pas pour Clayton – bande du collège Kennedy de Boston arrivait vers lui, il décida que ce serait le moment. Maintenant ou jamais. Et comme il n’avait pas envie de passer le restant de sa scolarité emprisonné dans un cercle vicieux sans fin et complètement soumis à des gens qu’il haïssait plus que tout, ce serait maintenant.
Il prit un air nonchalant et désintéressé, et alors que le chef, le plus idiot ; Riley, lui disait de lui donner ses exercices, il répondit d’une voix calme qui ne trahissait en aucun cas son excitation, que non, il ne lui les donnerait pas. Et avec le sourire. Il se prit un poing dans la mâchoire et ce fut la goûte d’eau en trop ; il explosa littéralement et perdit son sourire, qu’il troqua contre une violence dont il n’avait jusque là jamais fait preuve. Ce jour là, il cassa deux côtes à Riley, et fit pisser le nez de tous les copains du « chef ». La nouvelle se propagea à une vitesse affolante. Clayton fut exclus une semaine et dut présenter ses excuses aux garçons. Il accepta tout sauf les excuses. « Je ne m’abaisserait pas à leur demander pardon, c’est hors de question. J’avais raison. Et c’est vraiment dégueulasse de me renvoyer alors que je remettais simplement de l’ordre dans ma vie. Vous êtes encore plus lâches que ces cons, à punir un innocent à la place de ceux qui sont réellement en tort. Si vous pouviez ne serait-ce qu’imaginer à quel point je vous méprise… ». Il avait 14 ans, et fut expulsé sans plus attendre du collège. Là bas, il était resté une icône. Le symbole que s’en prendre à plus faible que soi, c’était être confronté tôt ou tard à sa connerie. Ce point de vue était partagé de tous du côté des faibles, mais les ‘forts’, ceux qui en avaient plus dans les biceps que dans le cerveau, le haïssaient pour s’être révolté. Ils le prenaient pour un fou. Mais que ce soit dans un camp ou dans l’autre, tous avaient maintenant peur de lui. Et cette sensation d’invincibilité plut réellement au garçon. Dans son nouvel établissement, il s’affirma tout de suite. Il ne voulait pas que l’épisode précédent se reproduise. Il voulait être libre de ses faits et gestes, il n’avait pas envie d’être persécuté par des abrutis. Et c’était lui qui faisait peur, désormais. Il n’était plus le petit gars craintif qui ne dit rien, il avait grandit. Il ne se fit pas d’amis, et n’en chercha pas. Il voulait rester seul. Il s’attira le mépris des plus cons, et l’admiration des autres. Il était mystérieux et chacun cherchait à en savoir plus sur lui, et les rumeurs allaient bon train sur son compte. On racontait qu’il avait tué quelqu’un. Il ne chercha pas à démentir la rumeur ; il ne chercha à vrai dire à rien faire. Il était là, mais il était ailleurs. Personne n’en savait beaucoup sur lui, et il ne voulait pas qu’ils sachent qu’il s’était fait persécuter. Il avait honte.
Puis il entra au lycée. Là bas, c’était la même chose, il ne voulait pas lier d’amitié, de lien, rien du tout qui puisse le mettre en position de faiblesse. Il avait encore d’aussi bonnes notes alors qu’il n’en foutait pas une ; il avait toujours eu cette faculté de ne pas travailler mais de réussir quand même. Ca lui plaisait pas mal, à vrai dire.
Clayton fumait beaucoup à l’époque, car même s’il paraissait froid et calculateur, en réalité c’était un grand stressé.
Ses parents n’étaient peut-être pas aisés, mais sa grand-mère maternelle avec qui il n’avait aucun contact l’était, au contraire. Elle l’appela un jour. Il ne savait pas pourquoi, et il s’en fichait ; elle lui proposait à certaines conditions de l’aider financièrement. Sachant le mal que se donnaient ses parents pour subvenir à ses besoins, il tendit l’oreille, intéressé. « Lesquelles ? » Il avait posé cette question un peu sèchement, ne trouvant absolument pas normal qu’une grand-mère impose des conditions quant au développement de son petit-fils, trouvant juste cela dégueulasse et inacceptable. « Je veux que tu aies un bel avenir »
«- Mais encore ? »
On entendit la grand-mère soupirer avec beaucoup de force.
«- Un bel avenir, Clayton, ce n'est pas rester dans ta petite banlieue résidentielle minable ! Que vas-tu faire plus tard, hein ? Tes parents ne pourront même pas financer tes études ! Tu finiras comme ces ratés, larbin d'un patron qui profitera de toi et de tes collègues. Je veux que tu sois le patron et non pas le larbin !
- Tu penses qu'être un abrutit profiteur est mieux qu'un employé exploité peut-être mais libre de partir ? On n'a pas les mêmes valeurs,
mamie. Je préfèrerais être, je ne sais pas, distribueur de prospectus dans la rue, libre, pauvre et heureux, qu'un bourge friqué égoïste, radin et con à la fois !
- On croirait entendre ta mère... Eh bien, qu'à-t-elle fait ? Elle s'est marié à un raté qui ne gagne même pas assez pour payer sa maison, et ils se serrent la ceinture toute l'année pour te rendre heureux. Toi, tu te fais virer du collège à cause de ton comportement désagréable et tu réponds à ta grand-mère ! C'est vraiment la génération pourrie gatée !
- Fais attention à ce que tu dis !
- Non. Je dis ce que je pense et je ne me censurerais pour aucune raison. Et tu vas m'écouter, ce n'est pas du haut de tes presque 17 ans que tu peux me contredire et me couper, mon garçon. Je veux que tu intègres une école, elle est très réputée. Ca coûte très cher. Mais je sais que tu en as le potentiel, tu as toujours été un petit gamin bougrement intelligent, malgré les apparences que tu te donnes..
- Il est hors de question que je t'écoutes. »
Clayton raccrocha et se promit de ne jamais faire ce que sa grand-mère lui dirait et de ne jamais intégrer cette mystérieuse école, quelle qu'elle soit. Pourtant, il y fut contraint par sa mère qui lui vanta les mérites de l'ISP, située à Amsterdam, « mais chéri, c'est peut-être loin, mais tu reviendras diplômé et tu seras la fierté de la famille.. Je t'en pris. Fais le pour toi ! »
Il fut aussi contraint à apprendre le néerlandais, pour la langue d'Amsterdam « tu feras meilleure impression en étant bilangue. »
Puis il fit son apparition, à l'âge de 18 ans, après avoir été accepté de justesse dans ce qui se révéla par la suite être une école de gros bourgois comme il les détestait.
Anecdote(s) de l'enfance : « - Vite, dépêche. Elle arrive.
- Je fais ce que je peux ! Fais diversion. Viiiiite, grouilles toi ! »
Charles, copain de jeu de Clayton, et Clayton lui-même, respectivement 5 et 6 ans, se prêtaient à un jeu pour le moins dangereux ; ils dévalisaient le placard de chez Charles dans le but d’amasser le plus de sucreries dans leur petites poches. C’était quelque chose qu’ils faisaient régulièrement, ainsi qu’à l’épicerie du coin de la rue. C'était une sorte de rituel chez eux, et bien que sachant leurs manières de procéder totalement illégales, ils n'éprouvaient aucun remord et seulement du plaisir à accomplir leurs méfaits.
Clayton aimait bien son copain. Même s'ils n'étaient pas toujours loyaux l'un envers l'autres, en général, ils s'entendaient plutôt biens. D'ailleurs, c'était le seul qu'il appréciait vraiment, parmis tous les petits garçons. Les autres, ce n'était pas pareil. Ils étaient dans les jupes de leur mère et voulaient toujours être sur que ce qu'ils faisaient était bien ; Clayton et Charles n'avaient pas besoin que leurs parents les approuvent. Ils ne le voulaient pas, même ; ils voulaient n'en faire qu'à leur tête. Et c'était ça qui était bon.
Anecdote(s) de l'adolescence : « MAIS JE T'AIME ! »
Clayton se gratta la nuque, embêté. Que répondre à ça ? 'Non, pas moi, mais merci.' ? Il fallait faire preuve de ce tact dont il n'avait jamais été pourvu.
« Euh, je... Tu sais, Marie, je pense pas que ça pourrait marcher entre nous.. J'ai .. On est trop différents, tu vois ? C'est pas que je t'aime pas, t'es une fille super, mais.. c'est différent. Je pense pas être à la hauteur, tu vois ? »
User et abuser des « tu vois » et des « c'est différent ». Les filles ont alors l'impression qu'on s'intéresse à leur point de vue et qu'elles sont capables de comprendre ce qu'on ressent. Mais quand on ne ressent absolument rien et qu'il n'y a de toute façon rien à ressentir, ça ne sert à rien.
« A la hauteur de quoi.. Je te demande rien, juste que tu m'aimes, que je t'aime, et qu'on soit heureux, y a rien de compliqué là dedans.. »
Être heureux. Clayton n'avait jamais connu ça et jamais réellement essayé non plus. Ca ne serait pas avec cette fille qu'il tenterait le coup. Elle ne lui demandait rien ? Juste de l'aimer ? C'était énormément à faire, aimer une personne ! Surtout quand on s'appelait Clayton et qu'on n'avait absolument jamais été amoureux de personne, à se demander si on ressentait le moindre sentiment à l'égard des autres, excepté la haine...
Anecdote(s) à l'ISP : « Monsieur Strummer, je présume ? Enchanté de faire votre connaissance.
Le directeur tandis sa main boudinée à Clayton qui se contenta de la fixer, avant de reporter son regard glacial dans ses yeux, en silence. Quelque peu mal à l'aise, il se gratta la nuque avant de continuer
- Très bien... Bon, nous n'avons pas de temps à perdre avec les formalités d'usage, j'imagine.. Je vais vous montrer votre chambre, je verrais le reste avec votre grand-mère juste après. Madame, vous nous attendez ici ? Je reviens dans une petite demi heure, le temps de faire visiter l'essentiel à notre nouvelle recrue. »
Clayton se sentait déjà mal ici. Il n'aimait pas les manières du directeur, et l'air faussement chaleureux qu'il dégageait ; on devinait tout de suite qu'il était une ordure de première.
« Donc voilà votre chambre, monsieur Strummer. Spacieuse et luxueuse, elle contient tout ce dont vous avez besoin pour vos études. Je rappelle que le couvre feu est à 22h30 en semaine et que les chambres sont non mixtes.. Certains de nos étudiants ont tendance à l'oublier assez rapidement.
- Ca ne m'étonne qu'à moitié, esquissa Clayton avec un demi sourire.
- Dîtes moi, vous êtes imprévisible, mon cher. C'est la première fois que vous daignez ouvrir la bouche et c'est avec le sourire que vous le faîtes.
- Merci »
Clayton prenait tous ces reproches dissimulés pour les meilleurs compliments ; il adorait qu'on lui dise qu'il était imprévisible, c'était vraiment une chose à lui dire si l'on voulait se faire bien voir par ce jeune homme.
• Address Book :Prénom et Nom Janeel
Avatar Ellen Page
Nature de la relation Tout a toujours été compliqué entre eux.
• Autres :Avatar : Jamie Bell
Fille ou garçon : Fille : )
Comment avez-vous connu le forum ? Par des tops sites, de la pub, des partenaires. Je ne me souviens plus, mais c’était l’un ou l’autre.
Commentaires : Il a l’air bien car le contexte change. Je veux dire par là qu'il est bien et complêt, on voit que ça a été travaillé : )